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Pierre Goudiaby Atépa propose le service militaire et civique obligatoire

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L’architecte-ingénieur sénégalais Pierre Goudiaby Atépa propose, dans un livre intitulé ‘’Oser douze propositions pour un Sénégal émergent‘’ dans lequel il s’entretient avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo, l’institutionnalisation du service militaire et civique obligatoire pour développer le Sénégal.

‘’Dans beaucoup de pays industrialisés, le service militaire est obligatoire et cela n’a aucune incidence négative sur le niveau d’instruction de la jeunesse’’, affirme M. Goudiaby à la page 96 de l’ouvrage dont la cérémonie de dédicace a eu lieu samedi au Grand Théâtre national, à Dakar.

Selon lui, ‘’la durée du service militaire obligatoire est considérée comme étant généralement plus propice à l’éclosion de talents cachés’’.

‘’Le service militaire obligatoire, dit Pierre Goudiaby, doit en effet accompagner les efforts du gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de la formation. Un jeune est toujours un réservoir de forces ou de potentialités : tout dépend de son environnement et de l’éducation reçue.’’

Il estime que ‘’des milliers d’élèves n’hésiteraient pas à s’engager dans l’armée qui leur dispense un enseignement général ou scientifique’’.

‘’Je propose le service militaire pour faire de la discipline un credo et je souhaite que l’Assemblée nationale débatte sur la question en examinant les formes de ce service civique’’, déclare-t-il.

Dans le livre, Pierre Goudiaby Atépa invite également les autorités à oser tenir des états généraux de l’éducation en mettant l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Selon lui, on ne peut pas injecter 40% du budget national dans l’éducation sans qu’il n’y ait de résultats.

‘’On ne peut plus enseigner comme on le faisait il y a de cela 60 ans, il faut oser faire table rase de ce qui s’est passé pour une nouvelle éducation’’, a -t-il indiqué.

Ce livre de 200 pages, édité par l’Harmattan-Sénégal, a été ‘’conçu en 14 mois […] et est composé d’une série d’entretiens faits avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo’’, a souligné l’éditeur Abdoulaye Diallo.

L’architecte-inégnieur y invite les autorités sénégalaises à faire preuve d’audace sur ses 12 propositions, dans lesquelles il appelle à ‘’oser l’avenir autrement, oser entreprendre avec audace, oser une discrimination économique positive, oser des états généraux de l’éducation et la révolution’’.

Il exhorte aussi à ‘’oser l’anglais comme deuxième langue officielle, oser le service militaire et civique obligatoire, oser une urbanisation nouvelle, oser la bonne gouvernance, oser l’agriculture autrement, oser ensemble avec la diaspora, oser l’énergie solaire, oser un nouveau pacte social’’.

Plusieurs personnalités sénégalaises et de la sous-région ont pris part à la cérémonie de dédicace et de lancement du livre. Etaient aussi présents des élèves venus des lycées de Dakar.

Parlant de Pierre Goudiaby, le journaliste Honoré de Sumo déclare dans le livre : ‘’L’ordre, la discipline, le patriotisme, le civisme sont des valeurs auxquelles vous êtes attaché et qui font partie des conditions d’émergence.’’

1 COMMENTAIRE

  1. Affaire Aliou aïdara Sylla : tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition. Circulez, il n’y a rien à voir

    « 5 millions de FCfa. C’est la somme dégainée par la Première Dame Mariéme Faye, pour le financement des jeunes et femmes apéristes de Saint-Louis. Le pactole se trouve entre les mains de son frère Mansour Faye, qui se chargera de le distribuer aux militants ».

    Tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition. L’autocratie commence par le contrôle de la presse asservie et réduite en carpe.
    Décidément, une certaine presse de caniveau peut-elle faire l’économie des traitres à la pelle de basse classe, dont les accointances avec des lobbies et des oligarchies internationales financières tapis dans l’ombre sont si ténues, au point que nous passons notre temps à n’élire que de piètres médiocres en lieu et place des vrais patriotes ?
    On inverse ridiculement les rôles pour amuser la galerie. Le miracle n’aura pas lieu. Le lynchage médiatique à charge contre Aliou Aïdara Sylla masque les charrettes des scandales infinis d’un régime népotique. C’est le moins que l’on puisse dire, car c’est le délire total d’une presse de service, embrigadée et déchainée, qui attend peut être le retour de l’ascenseur, après s’être mise dans le cambouis. Pendant ce temps, l’amateurisme du gouvernemental sur la question sociale, en particulier, les nominations pithiatiques aux relents népotiques tente de blanchir son incongruité pour se faire une bien maigre santé. Mais jusqu’à quand ?

    En vérité, Plutôt d’informer librement les citoyens, conformément à la liberté d’expression, inscrite à la constitution, une certaine abondance stérile, prend le contrepied de l’esprit républicain, se transforme vulgairement et de façon systématique, en machine de propagande, mécanique infernale, dont l’objectif premier reste, bien évidemment, la désinformation et la manipulation, tendant à couvrir par la ruse, le nouveau élu et sa garde rapprochée.
    Décidément, pour une certaine presse de la farandole aux ordres, déchainée, envoyée lâchement aux charbons, sur l’autel d’un totalitarisme, obéit servilement, pour plaire, espérant ainsi, piteusement, un retour sur investissement. Une curiosité d’une certaine presse pressurisée, vassalisée jusqu’à la lie, se déculotte, se défausse, se déshonore publiquement et affreusement, mais se convertit en machine propagandiste ordurière, passe sous silence Abdoulaye Wade et son fils,, sur ordre d’en haut et par manque de courage, mais s’appesantit vulgairement sur Aliou aïdara Sylla et sa famille. Que vient faire sa femme qui gagnerait ou ne gagnerait pas 100.0000 FRANCS ou 1000.000 ? «Macky Sall ne peut pas être aussi riche s’il n’avait pas fait comme ceux qu’ils accusent d’enrichissement illicite».
    La culture « du diay dooley » de la revanche et des rancunes matériellement fournies, commence maintenant et tourne en plein régime! Cà est, les drogués de la désinformation et des ignominies monstrueuses, crapuleuses, verbeuses, baveuses, verbeuses au travail maintenant ! Ni les contrevérités, ni les cavalcades des indignes conjurations, l’apanage de la crédibilité douteuse, encore moins, les basses grossièretés, abondantes ne vous honorent point, vous détruisent, au contraire, vous condamnent, vous réduisent en cendre, que ne le fait le pain sur le feu, vous élèvent à votre rang. Vous êtes donc coupables jusqu’à la lie ! Pour une certaine respectabilité de façade, l’immoralité est devenue un gagne-pain, une prière ! N’ont-elles pas honte de vouloir salir un homme de valeur, de haute stature, exceptionnelle, innocente, si ce n’est sa propre liberté qu’il tient comme la prunelle de ses yeux ?
    Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage.
    La grandeur d’un homme se mesure à l’aune de la lumière qu’il incarne pour faire jaillir l’éternelle vérité et non le contraire.
    Les sarcasmes, les insultes éhontées par presse interposée, renforceront notre détermination, au contraire, nous serons encore plus forts que nous ne l’étions. Écrivez, soulevez des montagnes, et dites tout, peu importe, notre chemin ne peut-être que celui de la liberté !

    Le chef de l’Etat revendique, également, un parc de trente cinq (35) véhicules divers, sans compter que son épouse, Mme Marième Faye, avec qui il est marié sous le régime de la séparation des biens, est propriétaire de deux villas à Sacré-Cœur 3 et Comico III. Rien que pour la valeur estimé du coût de ses villas sises à Dakar, Niague, Saly et Fatick, nous avoisinons le milliard avec ce chiffre faramineux de 951.520.312 Fcfa.
    Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans ?
    La compétence de la distribution des postes se résume exclusivement à l’aune de l’ethnisme déclaré publiquement, non-éclairé, par devers, sans discontinuer et sur commande recommandée d’en haut, comme seul fonds de commerce, royalement autorisé. C’est le seul critère pour mesurer le baromètre des expériences et les compétences farfelues taillées sur mesure.
    « Le parti avant la patrie ». L’homme du moment change son fusil d’épaule et contre toute attente, il reste le chef ubiquitaire de son propre parti dont il est l’unique actionnaire. Le parti du président fait main basse sur tout ce qui est rentable, en se tranchant la meilleure part du lion. Le parti du président occupe tous les postes clés de l’administration, des dg de ramassis dans toutes les entreprises, des parents et proches collaborateurs, tout est passé au peigne fin, rien n’est laissé, même les griots ne sont pas oubliés.
    L’idolâtrie du culte de personnalité révulse par son caractère ostentatoire
    Celui qui nous dirige, maintenant devient un obscur multimilliardaire en l’espace de moins de 8 ans ? Une telle fortune peut-elle être obtenue avec des dons d’amis ? Curieux non !
    Nous y reviendrons largement dans une contribution

    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

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