S. Sow, une fillette de 13 ans, doit une fière chandelle à la vigilance de sa tante. Grâce à sa perspicacité, la dame a tiré l’enfant des griffes de son violeur. Ayant constaté des changements chez sa nièce, la tante et tutrice de l’enfant s’en est ouverte à son frère. Au départ, ils croyaient que S. Sow avait commencé à voir ses menstrues. Toutefois, ils décidèrent d’attendre pour en avoir le cœur net, tout en gardant un œil sur l’enfant. D’autant plus que la dame était plutôt intriguée par les fréquentations entre sa nièce et Kh. Niass, un de leurs voisins.
Donc, dans la nuit du 13 au 14 novembre, la dame vint à nouveau confier à son frère qu’elle venait d’apercevoir l’enfant sortant de la chambre du jeune Niass. Après un interrogatoire serré, la fillette avoua qu’elle entretenait souvent des rapports sexuels avec le jeune homme. »Pour plus d’assurance, je l’ai immédiatement conduite au niveau de l’hôpital Dominique où, on nous a confirmé qu’elle a été abusé sexuellement. Par la suite, elle m’a avoué qu’elle s’était rendue à plusieurs reprises chez le jeune homme et, une fois dans sa chambre, sans contrainte, Kh. Niass lui caressait les seins et frottait son sexe contre le sien », a confié C. Sow, l’oncle de la fille, aux enquêteurs.
»Des gens de mauvaise foi veulent me nuire… »
Devant les limiers du commissariat de Pikine, la jeune fille a confirmé les déclarations de son oncle. »Depuis octobre dernier, Kh. Thiam dit Kh. Niass m’a, à plusieurs reprises, invité dans sa chambre. Je m’y rendais à chaque fois qu’il me le demandait. Une fois à l’intérieur, il me caressait les seins et frotter son sexe contre le mien. Après quelques minutes, il me libérait et me menaçait de ne rien dire à mes parents », a confié la fillette aux hommes du commissaire Wally Camara.
Il en fut ainsi jusqu’au jour où le sieur Niass décida de passer à la vitesse supérieure. »Il m’avait blessée et ma tante avait constaté des saignements. Elle avait des doutes, mais elle n’a rien dit. J’ai par la suite continué à avoir des rapports sexuels avec lui sur sa demande, jusqu’au jour du tamxarit, notre dernier rapport sexuel. Il est vrai que je n’ai jamais subi de contrainte quand je me rendais dans sa chambre. Mais, il me demandait toujours de garder le silence. » S. Sow a ajouté qu’elle n’a jamais rien dit pour ne pas subir les foudres de ses parents.
Quant au prévenu, il a nié les faits qui lui sont reprochés. »Elle a monté cette histoire de toutes pièces. Elle raconte des contrevérités. Je n’ai jamais eu de relation sexuelle avec elle. Je suis très surpris de cette révélation, puisqu’elle n’a jamais mis les pieds chez moi. Peut-être que des gens de mauvaise foi veulent me nuire dans cette affaire’’, s’est défendu le vendeur de pièces détachées…
source enqueteplus