Pour avoir tenu des propos jugés discourtois à l’encontre de l’obédience «niassène» dans une conférence religieuse à Pikine rue 10, le guide religieux Hamid Kane a échappé avec sa famille grâce à l’intervention de la Police, au lynchage par de nombreux talibés niassènes. Les populations de la rue 10 de Pikine ont assisté samedi dernier à des affrontements entre les Forces de l’ordre et les talibés niassènes. La cause : un guide religieux, qui se nomme Hamid Kane et qui habite dans cette localité, lors d’une conférence religieuse qu’il animait devant ses talibés, a tenu des propos jugés indécents contre la confrérie des niassènes. Des propos qui, de bouche à oreille, ont fait le tour de la banlieue dakaroise.
Suffisant pour que les talibés niassènes, venus de différentes zones de la banlieue dakaroise, tous dans une colère noire, se massent devant le domicile du guide religieux en question aux fins de le lyncher. Armés de gourdin, les talibés niassènes ont pris d’assaut la maison de Hamid Kane vers 17 heures.
La Police de Pikine, informée de la situation, a vite fait une descente sur les lieux avec à sa tête le commissaire Ndiary Séne. La tension étant palpable, disperser la foule était un véritable problème pour la Police.
Après un rude face-à-face qui a duré des minutes entre les Forces de l’ordre et les talibés niassènes, ces derniers ont échangé avec les policiers une pluie de pierres contre des grenades lacrymogènes. Et, le commissariat central de Police de Guédiawaye a été alerté. Ses éléments, à leur tour, sont venus en renfort avec ceux du poste de Police de Thiaroye, avec un dispositif d’armement de grenades lacrymogènes.
La famille du guide religieux, sous une escorte policière, est transportée à bord d’une voiture de Police vers un lieu plus sûr. Certains fidèles tombaient en syncope, d’autres en pleurs. Le chapelet à la main, ils scandent le nom d’Allah et continuent à lancer des pierres aux Forces de l’ordre.
La Rue 10 est plongée dans l’effervescence de la violence. La Police, à son tour, lancera des grenades lacrymogènes vers toutes les directions de cette localité. Des maisons très distancées ont reçu même des grenades lacrymogènes dans leur cour, salon, balcons. L’atmosphère étant irrespirable, la foule se disperse. Ces manifestants très déterminés promettent d’y laisser leur vie.
Le chef du Service régional de la Sécurité publique de Dakar, le commissaire Arona Sy, informé de la situation, a effectué le déplacement en banlieue dakaroise, avant de prendre en cours l’événement sous un accueil de jets de pierres des fidèles niassènes qui ont fini par changer le décor de la Rue 10, en quelques heures.
Ce n’est qu’après 19 heures que la situation est revenue à la normale. A noter que le domicile du guide religieux Hamid Kane a été saccagé à l’aide de pierres.
Hier, le calme régnait dans la zone. Et on pouvait noter aussi la présence des policiers de Pikine, qui veillaient sur la sécurité de la maison du réligieux. Pour éviter que des biens y soit volés.
lequotidien.sn
Repondez-moi s’il vous plait, pour me rassurer car j’ai
peur de l’exemple du nigeria
les senegalais aiment jouer avec les religions-
cependant,ils ne croient pas en Dieu.
LES MARABOUTS NOUS LES DEMONTRENT CHAQUE JOUR.
Baye moyy Bayam di Bayou Bayam,di Bayou serignam.Talibe Baye bi guene touty rek dou moromou Serignam wakhatoumalak Abdoul H Sarr.Comme da meuneu Doul motakh wakeureum joumougnou si toudaiko Abdoul ndakh meuneu Doul
YOW,LIEUTENANT,tu sais trés bien ke NDA NGAY PINW,bayou serignam, ken rek la ,moy; seydi hadj malick sy ibn ousmane.