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Plainte contre wade. Mandat d’arrêt international contre Amadou Diaw du Mla

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Les excuses du président de l’Association « Moment de se lever pour l’Afrique » (Mla) au chef de l’Etat n’ont pratiquement servi à rien. Le premier Cabinet d’instruction, saisi par le parquet général, a finalement lancé un mandat d’arrêt international contre Amadou Diaw pour les faits de manœuvres et propagande de nature à compromettre la sécurité publique, occasionner des troubles politiques graves, enfreindre les lois du pays ou jeter le discrédit sur les institutions politiques ou leur fonctionnement. Dans son réquisitoire de saisine, le parquet général avait visé ces mêmes délits s’appuyant sur l’article 80 du Code pénal.

La lettre d’excuse du président de l’Association « Moment se lever pour l’Afrique » (Mla) adressée au Chef de l’Etat n’aura finalement eu aucun effet. Le ministère de la Justice est aujourd’hui décidé plus que jamais à « laver l’honneur » du président de la République, visé par une plainte qu’avait déposée Amadou Diaw devant le Doyen des juges du tribunal de grande instance de Paris. Selon des sources très sûres, le doyen des juges d’instruction a lancé un mandat d’arrêt international contre le sieur Diaw. Interpol a ainsi pour obligation d’arrêter ce dernier et de le mettre à la disposition des autorités judiciaires sénégalaises. Avant de lancer ce mandat d’arrêt, renseignent les mêmes sources, le Doyen des juges a fait délégation judiciaire à la Division des investigations criminelles (Dic) pour qu’elle tente de cerner la personnalité du mis en cause qui habitait les Hlm 4 avant d’aller en France.

Dans cette affaire, le parquet général, qui avait requis l’ouverture d’une information judiciaire, ne cède rien au mis en cause. Avant de demander le mandat de dépôt au premier Cabinet d’instruction, le parquet général a ciblé l’article 80 dans son réquisitoire de saisine. Partant de « l’absence d’articulation d’un fait précis à l’appui de l’action » de Diaw et de son « appel à tous les Africains, notamment à chaque Sénégalais, pour l’aider à réunir les preuves », le parquet général a considéré que ce double « manquement » traduit « manifestement de la part de l’intéressé, une volonté de nuire ». La procédure, initiée par le Ministère public, se fonde sur les dispositions de l’article 80 du Code pénal sénégalais, qui prévoit et sanctionne les actes, manœuvres et propagande de nature à compromettre la sécurité publique, occasionner des troubles politiques graves, enfreindre les lois du pays ou jeter le discrédit sur les institutions politiques ou leur fonctionnement ». Un article bien connu des journalistes…

Cheikh Mbacké GUISSE

lasquotidien.info

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