Le débat est de plus en plus agité, la remarque est faite par bon nombre de compatriotes, depuis plusieurs semaines, les membres du gouvernement ne vont presque plus sur les plateaux pour répondre aux questions des journalistes.
Si certains journalistes pensent que ces derniers ont boudé les plateaux, d’autres parlent de « refus poli ».
Une situation qui commencent à irriter les médias concernés.
Comment pousser les responsables de la majorité à revenir sur les plateaux ? On voit et entend l’opposition, mais les membres du gouvernement sont abonnés absents à part quelques uns (les mêmes d’ailleurs).
La question posée est simple pour celui qui observe en toute objectivité : Qui pour défendre les réalisations du Président Macky Sall?
Pourtant, il est du devoir des ministres de revenir participer aux débats.
Quand on est membre d’un gouvernement en temps de crise, alors que l’on demande des efforts aux sénégalais, le principe d’exemplarité est indispensable.
Ces absents de marque commencent à exaspérer.
Le bon sens voudrait que, si vous faites partie d’un régime dans lequel vous bénéficiez de toutes les largesses et priviléges, vous vous devez de défendre avec ardeur ce gouvernement ou vous le quittez avec grandeur.
Mais il faut beaucoup de courage pour défendre la politique d’un gouvernement.
Même si dans un passé récent, plusieurs erreurs de communication ont été enrégistrées de la part des communiquants du palais pour la plus part.
Certains observateurs vous diront que si les ministres ne vont plus sur les plateaux, c’est parce que, soit, ils trainent des casseroles, soit ils ne pésent pas lourd. Peut-être aussi, qu’ils ont peur de ne pas avoir les arguments nécessaires pour défendre un Etat critiqué sur sa façon peu recommandable de gérer les affaires de la Cité.
Cette absence a été décriée plusieurs fois lorsque la gestion du Président est pointée du doigt ou remise en cause. L’ancien ministre Mame Mbaye Niang et le maire apériste Bara Ndiaye pour ne citer qu’eux, sont montés au créneau pour dénoncer de pareilles attitudes parfois même, qualifiées de trahison.
L’ancienne PM, Mimi Touré elle, parlait de former des débatteurs pour le parti au pouvoir.
Combien de ministres comptons nous au Sénégal et qui ne s’expriment pas pour défendre le régime ?
Est ce une nouvelle méthode de communication adoptée et qui empêche ces derniers d’aller au charbon ?
Aprés tout, il ne s’agit pas d’avoir raison ou pas, mais de débattre pour apporter des arguments afin d’éclairer la lanterne de l’opinion.
Plusieurs dossiers parfois scandaleux ont été mis à nus sur la place publique ces derniers temps: le foncier, le fisc, la gestion de la pandémie de la Covid 19…et j’en passe.
Vous conviendrez qu’aucun régime ne peut souffrir de manque ou d’insuffisance dans sa communication.
C’est un secret de polichinelle, il n y a que la communication qui permet de rapprocher le régime à la population qui l’a élu.
Et une population ne peut apprécier les réalisations d’un régime qu’à travers les informations qu’elle reçoit sur les actions menées par les gouvernants.
Il est aujourd’hui reconnu de tous que la communication constitue un levier puissant sur lequel il faut s’appuyer pour gagner une guerre (d’arguments) fut-il un débat à la télévision ou à la radio.
Par conséquent, les régimes sont obligés d’accorder une place de choix et de poids à la communication pour nous affranchir ne serait ce que pour cela.
Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur
Aussi, le bon sens voudrait-il qu’on ne peut guère défendre l’indéfendable, par exemple un lion qui dort à la chasse. Et ce n’est pas à Macky qu’il faut plaire, mais au peuple.
Aly Saleh, vous aimez tellement écrire des articles sans intérêt. Pourquoi aucun des journalistes comme toi n’ose pas parler du projet israélien qui cherche à s’accaparer de l’électricité au Sénégal ?
Saleh, tu veux demander aux sénégalais de parler des performances de votre lion qui dort à la chasse ?