XALIMANEWS : La Banque mondiale et le gouvernement du Sénégal ont signé jeudi à Dakar trois accords de financement d’un montant global de plus de 118 milliards de francs dans le cadre de la mise en œuvre de projets prioritaires du Plan Sénégal émergent (PSE).
Ces conventions de financement ont été signées par la directrice des opérations de la BM au Sénégal, Louise Cord, et le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, au cours d’une cérémonie organisée dans la capitale sénégalaise.
’’L’argent est destiné au financement de trois projets d’une importance capitale, à fort impact social, et relevant de secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent’’, a déclaré Amadou Ba, lors de la cérémonie de signature.
’’Il s’agit d’abord du Projet eau-assainissement en milieu rural (PEAMIR) pour lequel la Banque mondiale accorde une enveloppe de 70, 5 milliards de francs. Ce projet est une réponse adéquate aux préoccupations des populations rurales. Il vise à améliorer leur accès à l’eau potable et au service d’assainissement’’, a-t-il fait savoir.
Sa mise en œuvre ’’permettra également d’accroître l’accès des populations à l’assainissement par la réalisation de latrines familiales et l’installation de toilettes publiques d’une part et, d’autre part, la construction de réseaux d’assainissement semi-collectif d’évacuation des eaux usées et de gestion des boues de vidange’’, a-t-il souligné.
Le Projet d’appui à la qualité et à l’équité dans l’éducation de base (PAQEEB) est le deuxième bénéficiaire de ces financements.
Près de 32 milliards de francs seront ainsi alloués à ce projet dont l’objectif principal est d’améliorer les résultats des apprentissages aux premières années de l’élémentaire, tout en accroissant l’accès à l’enseignement des sciences et des mathématiques dans le secondaire, selon Amadou Ba.
Le dernier accord signé est relatif au Projet de Relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis, pour un financement d’un montant de plus de 16 milliards de francs.
’’Ce projet s’inscrit en droite ligne de la lutte contre les changements climatiques, et vise à réduire la vulnérabilité des populations à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis’’, a indiqué le ministre des Finances.