En creusant le puits de la mosquée Alimatou Sadiya de Golf Sud, Ahmet Guèye ne savait pas qu’il était en train de creuser sa tombe. L’ayant démarré à 2 jours du mois de Ramadan, ce puisatier qui était à 17 mètres de profondeur, a vu une partie du sable tombée sur lui et l’ensevelir jusqu’au cou. Pendant plus de 13 tours d’horloge, il était entre la vie et la mort.
Hier à Golf Sud, la journée était trop longue pour les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre. Et pour cause, un puisatier a été retrouvé englouti à l’intérieur d’un puits d’une profondeur de plus de 18 mètres. Ce sont des talibés qui rodaient aux alentours qui ont retrouvé Ahmet Guèye dans cette situation d’enlisement inconfortable. Les soldats du feu seront alertés. Et ils viendront dare-dare sur les lieux. Toutefois, de 9h du matin jusqu’à 21 h, ils ne parviendront pas à tirer d’affaire le malheureux. Ils ont beau essayer, mais avec l’éboulement du sol, c’était trop dur pour ce puisatier né en 1964 et qui habite à Yeumbeul Sud. Des cordes seront utilisées pour faire évacuer le sable qui l’a bloqué à l’intérieur du puits. On entendait de près ces cris de détresse. Au fur et à mesure que le sable s’évacuait, une partie du sol mouvant s’affaissait sur lui. Bref, c’était difficile et on dirait qu’il avait rendez-vous avec un tragique destin.
En tout cas, selon l’édile de la commune Aïda Sow Diawara, il n’y avait pas d’autorisation pour creuser le puits. Le sous-préfet, Amadou Diagne, a profité de l’occasion pour dénoncer le laxisme des Sénégalais tout en soutenant que les responsabilités seront situées.
La logistique fait défaut aux soldats du feu
Ils ont beau essayer, mais ils étaient impuissants face à cette situation tragique. On entendait un des chefs dire au procureur que si cette situation persiste, ses hommes risquent d’y laisser leur vie. C’est ainsi qu’une grue fut mise en action. Les soldats du feu manœuvrent l’engin pour faire évacuer le sable et creuser une partie du puits. Les choses se compliquent encore pour Ahmet Guèye. Le sable se retrouve au niveau de son buste à l’intérieur du puits. Un autre soldat du feu -qui était en action- entre dans la danse. Portant une ceinture de sécurité, il est mis au charbon. Quelques minutes après, il dit ceci à son supérieur : «Le gars est coincé par le sable. On utilise une corde pour le chiper. Je suis près à le sauver ; à défaut je suis prêt à y laisser ma vie.» Ces propos n’ont pas rassuré le chef d’équipe. Il a dit non. Ainsi, une autre équipe sera envoyée pour perfuser le puisatier. Le travail se poursuit mais malgré les efforts consentis, le problème demeure entier. Les sapeurs-pompiers se démènent comme ils peuvent mais en vain.
Jusqu’à 16 h, ils n’arrivaient pas à avancer. Cependant, ils ne se découragent pas. Ils poursuivent le combat pour tirer d’affaire ce pauvre puisatier prisonnier du puits. Ahmed Guèye -qui parlait à peine- demandera aux sapeurs de lui abréger la vie. «Je suis fatigué. Laissez-moi mourir ici», lance-t-il aux sapeurs-pompiers. Toutefois, ces derniers seront loin de se décourager. Vers 18 et quelques minutes, la marine française entrera en action. Ils sont une dizaine à faire le déplacement pour appuyer leurs homologues sénégalais. Ils mettent ensemble une stratégie qui consiste avant tout à arrêter l’éboulement du sable. Un coup de maître qu’ils vont ensemble réussir. Un autre engin est mis en action pour creuser la partie qui s’affaissait sur lui.
L’irrationnel pour expliquer le drame
D’après des témoignages recueillis sur place, un berger peul qui était sur les lieux avait demandé à ce que l’on fasse des sacrifices. Mais il sera rabroué par l’imam. Et puisque les sapeurs-pompiers n’arrivaient pas à avancer, un coq blanc sera immolé à côté du puits et du lait caillé sera également versé. Selon certaines indiscrétions, la place est occupée par les mauvais esprits. Un vieux sage est mis à contribution pour faire des prières afin de tirer d’affaire Ahmet Guèye. Des offrandes seront faites. Et on entend une personne dire que le puisatier a fait du mal au fils d’un djinn (sic). Est-ce vrai ? En tout cas, le marabout poursuit ses prières…
walf gran’place/ seneplus
Ce sont des sapeurs aussi compétents que les autres sénégalais.
Sont ils des spareurs pompiers vraiment?
Ou ont ils été nommés sapeurs pompiers?
Aussi d’incimpétence est rare à voir.
Si c’était les sapeurs pompiers de la france ou des états unis ce gars aurait été sauvé, ils ne mettront pas plus de 2heures pour régler le probléme.
Ce pars n’a que des faussaires, personne n’est à sa place, ni le policier, ni le sapeur, ni le medein, ni le juge, ni les hommes politiques.
Vers 18h et quelques minutes, la marine française entrera en action. Ils sont une dizaine à faire le déplacement pour appuyer leurs homologues sénégalais. Ils mettent ensemble une stratégie qui consiste avant tout à arrêter l’éboulement du sable. Un coup de maître qu’ils vont ensemble réussir. Un autre engin est mis en action pour creuser la partie qui s’affaissait sur lui>>.Pourquoi diable avoir attendu aussi longtemps, 9h, pour faire appel a la marine franciase? Orgueil de corps ou simplement insouciance?
Le travail de sapeur pompier est TRES NOBLE mais INGRAT, nous aimions notre métier , pour sauver des vies humaines et sauvegarder le patrimoine battis et les installations ,le coeur y est mais pas les moyens de prévention et de prévision.Courage les pompiers.