XALIMANEWS- Plus de 821 millions de personnes souffrent toujours de la faim dans le monde, selon le rapport 2019 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. 234 millions parmi elles se trouvent en Afrique au Sud du Sahara, signale Dr Gouantoueu Robert Guei, le représentant de l’organisation au Sénégal.
Ce dernier, repris par L’As, a indexé les effets du changement climatique, soutenant que cela « induit l’accentuation de la variabilité du climat telle que sécheresse, inondations, entre autres, agissant sur la productivité agricole, la production alimentaire et des ressources naturelles. »
« Le développement agricole du continent africain et de la sous-région ouest-africaine devra nécessairement tenir soigneusement compte des contraintes spécifiques en matière de gouvernance des ressources naturelles, en collaboration avec le changement climatique », préconise l’expert, militant en faveur « d’approches sur l’agroécologie pour le développement d’un système alimentaire plus durable », en guise de solution.
Car, alerte-t-il, « sans une alimentation adéquate, les enfants ne peuvent pas apprendre et les sociétés ne sont pas prospères. Si nous ne prenons pas soins de nos terres, de nos ressources en eau, et si nous n’adoptons pas une agriculture capable de s’adapter au changement climatique, les générations futures auront du mal à nourrir une population en place. La mise à l’essai de l’agroécologie est proposée comme une approche et un moyen stratégique pour promouvoir un système alimentaire durable ».
Moussa Baldé, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, présidant la cérémonie d’ouverture des journées de l’écologie, approuve, qualifiant l’agroécologie « d’opportunité que notre pays (le Sénégal) va saisir car elle pourra être un des piliers de développement durable et équitable envers les générations futures ».
emedia.sn