XALIMA NEWS – Alors que la polémique enfle dans la répartition du quota de sucre, le promoteur Aziz Ndiaye réagit. Il précise qu’il a obtenu sa part dans les règles de l’art, sans aucune protection ni influence.
Les réactions se poursuivent, depuis que la polémique s’est installée, dans l’épineuse question de la répartition des 25 000 tonnes de sucre à importer. Chaque partie veut mettre les choses au clair. Le ministère du Commerce a déjà réagi pour nier toute illégalité dans le partage. Accusé de bénéficier d’un quota sans pour autant remplir les critères, l’importateur Abdou Aziz Ndiaye, par ailleurs promoteur de lutte, a aussi tenu à s’expliquer. Il souligne que depuis que l’Etat a initié ce quota d’importation de sucre, pour combler le gap sur le marché, il fait partie des bénéficiaires. Mieux, il révèle qu’il est importateur de riz, de sucre et d’huile, depuis de longues années. ‘’J’ai eu ce quota dans les règles de l’art, sans protection, ni influence. Quelqu’un qui bénéficie de ce quota, depuis le début, n’a pas besoin d’être protégé. C’est ça mon métier‘’, précise le promoteur.
A ses détracteurs, Aziz Ndiaye répond qu’ils sont en train de mélanger l’activité qu’il mène à ses temps perdus (promoteur de lutte) et son véritable métier qui est : importateur. La lutte, ajoute-t-il, ne lui permet pas de vivre, parce qu’il n’organise qu’un ou deux combats dans la saison. Mais, à côté de cela, il exerce un métier qui est l’import.
Toujours pour conforter sa thèse, Abdou Aziz Ndiaye renseigne que lui et son ami Elimane Lam, cité aussi comme étant parmi les bénéficiaires, alors qu’il ne devait pas en être, sont à la tête de deux grandes sociétés : la société ABC qu’il dirige et GIM production d’Elimane Lam. Ces deux sociétés paient des centaines de millions de francs de frais de douanes. ‘’Présentement, il y a au Port autonome de Dakar un navire de 15 000 tonnes de riz qui est en train d’être débarqué. C’est notre navire. Nous sommes aussi membres d’une association d’importateurs de sucre affiliée à l’Unacois’’, informe-t-il. Tout cela pour dire que ‘’ce n’est pas à un promoteur de lutte qu’on a donné un quota, mais à un importateur qui travaille, depuis des années, dans le secteur’’. Dans le même sillage, Aziz révèle aussi qu’Elimane Lam, qui est un importateur très connu dans le milieu, fait partie ‘’des 5 meilleurs importateurs de riz dans ce pays’’. ‘’Les gens parlent mal de nous, sans véritablement nous connaître’’, se désole-t-il.
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