- Quand le dénigrement dévient du buzz et le peuple s’en délecte avec joie et fastes, là s’ouvre le livre des dérapages verbaux.
- Quand des pièces à conviction disparaissent des lieux de conservation, dévient de leur canal de traitement et sont publiées à l’accès de tous: vidéos, audios, parchemins et écrits, là s’arqueboutent les Institutions.
- Quand l’étalage d’événements familiaux d’une tierce personnalité publique fait la Une des journaux et que ceux-ci s’achètent et se lisent goulûment, là s’érigent les compères et commères en donneurs de leçons.
- Quand les attaques personnelles deviennent un met alimentaire pour certains médias aux attitudes partiales et militantes, alors se dissipe le professionnalisme car la diffamation s’érige en mode de communication populaire et certains journalistes alimentaires en fassent un thème mercantiliste d’amer goût.
- Quand la médisance se sacralise et les commérages utilisés par des politiques ou politiques d’appoint, (s’y reconnaissent-ils), les valeurs en souffrent.
- Quand des animateurs de radio ou télé s’érigent en analystes attitrés et s’adonnent au lynchage des citoyens et politiques sans aucune expertise en le domaine ni études avérées, alors là, la célébrité devient dangereuse.
- Quand des internautes préfèrent la force des insanités et invectives au détriment de celle de l’argumentaire bien étayé, l’on se demande où se trouve le militantisme responsable.
- Quand des politiques coalisés auparavant et liés par le gentleman agreement et défendant des causes communes se séparent, en se dénigrant et se jetant l’opprobre, se déshabillent vulgairement dans les médias, là, l’on se poserait des questions sur leur éthique et déontologie en politique.
- Quand des députés, supposés exemplaires, patriotes et républicains se lancent dans des trafics de devises, de visas et de blanchissement d’argent sale, alors là commence le chaos, s’installe la perte des valeurs et inéluctablement, la déviance populaire puisque les institutions s’affaissent, l’autorité, impuissante, s’effrite car elle-même y trouvant son fade et vil salut et qu’hélas, une telle situation de décrépitude sociale l’avantage et la renforce dans ses insipides objectifs.
- Pour tous ces maux, annonciateurs de lendemains incertains, l’heure est alors au réveil des consciences et la prise en main de notre destin commun et que du sac de graines, l’on triera et bannira l’ivraie politique ou le journalisme alimentaire….
Très bonne semaine à tous!
Mbaye GUÈYE, membre de la cellule des cadres de La République des Valeurs