Portée disparue et activement recherchée depuis le premier mars, Mariama Cissé a été retrouvée, hier, sans vie. Sa dépouille, transférée à l’hôpital général de Grand Yoff, a été formellement identifiée par son père. A en croire les informations du journal La Tribune, ce dernier a tenu à expliquer les circonstances dans lesquelles il a appris la nouvelle qui a pris de court ses proches. A la lueur des informations qui lui ont été fournies, il déclare qu’il y a beaucoup de zones d’ombre qui entourent la disparition et le décès de sa fille. « Mariama a quitté le domicile familial sis à Sicap Mbao le 1er mars dernier, vers huit heures moins dix minutes pour se rendre à l’école qui est située à proximité de chez nous. A l’heure de la descente, elle n’est pas rentrée à la maison et, depuis lors, nous n’avons cessé de la rechercher. Nous avons saisi les services de police et diffusé plusieurs annonces à travers les médias. J’ai moi-même collé des affiches vers Keur Mbaye Fall, aux alentours de l’autoroute à péage, en vain. Aujourd’hui, (hier, ndlr), on nous a informé que le corps d’une petite fille avait été trouvé sur le rivage (aux abords de la cité Aliou Sow) avant d’être acheminé vers la morgue de l’hôpital Général de Grand Yoff. Je l’ai formellement identifiée, mais il nous est difficile d’en savoir plus sur les circonstances qui ont conduit à son décès. Le docteur m’a donné rendez-vous ce matin, mais, il m’a déjà précisé que ma fille n’est pas morte noyée car de l’eau n’a pas été retrouvée dans ses poumons. Il m’a aussi dit qu’elle ne semble pas avoir subi de sévices corporelles », a-t-il confié aux confrères.
Leral
Triste.
Et si le ministre de l’intérieur s’attelait à ça, au lieu de faire preuve d’expertise en matière de gonflement de bureaux de vote ?