Le directeur de publication de l’hebdomadaire Echo du consommateur, Moussa Guèye ‘Thiaat’ (66 ans), qui en est à son cinquième procès pour diffamation, est sorti vaincu de son procès contre le directeur de la sécurité de ladite société, Simon Ndiaye. Il avait accusé ce dernier d’être pris en flagrant délit d’adultère avec sa secrétaire, dans son propre bureau. Pour le second plaignant, Jean Martin Diompy, il lui est reproché, par le journaliste, d’être le mentor de Simon Ndiaye qu’il protège dans son libertinage. A cause de ces écrits jugés diffamatoires et inexcusables et qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité, notre confrère a été condamné à payer une amende de 500 mille francs à verser au trésor public. En plus de devoir s’acquitter de cinq millions pour chacun des deux victimes. Le journaliste va ainsi payer, au total, la somme de 10 millions 500 mille francs Cfa.
‘Je suis responsable et père de famille. Ma personnalité a été bafouée dans cette histoire et mes enfants ont déploré ces accusations portées sur leur papa. Que le journaliste apporte la preuve de ses écrits ou qu’il soit condamné !’. Ainsi se défendait Simon Ndiaye, lors du procès tenu la semaine dernière. Quant à notre confrère, le journaliste Moussa Guèye, il avait alors reconnu la paternité de ses écrits qu’il déclarait avoir fondé sur des ‘rumeurs concordantes et persistantes, relayées par une presse crédible’. Lui qui dit avoir été au cœur du système, pour avoir occupé les fonctions de conseiller en communication de la Sococim, quinze années durant. Guèye soutenait qu’il n’est pas le premier journaliste à parler du scandale sexuel qui prévaut à la société Sococim industrie. Notre confrère s’est fondé, à l’audience, sur deux articles parus dans les journaux Walf Grand-Place (sous la plume de Mbaye Mané) et Wal Fadjri (portant la signature du correspond de Rufisque Najib Sagna).
P. NDIAYE
WALF.SN