XALIMA NEWS – Un propriétaire de label de production a été interpellé et placé sous mandat de dépôt, avant-hier, par le parquet pour détention et mise en circulation de faux billets de banque ayant cours légal dans le pays. Le producteur de spectacles rate son coup contre la vendeuse de bière établie en banlieue dakaroise. S. I C. a voulu gruger la serveuse du débit de boisson avec une fausse coupure de billet de 10 mille francs aux fins de se procurer une bouteille de bière, histoire de marquer les 12 coups de minuit à l’occasion de la célébration de la fête de Saint Sylvestre communément appelée 31 décembre. Mais, il a été vite démasqué livré aux limiers du commissariat de la ville de Guédiawaye.
A son arrivée au débit de boisson, S. I. C s’assoit autour d’une table et commande une bouteille de bière. Il exhibe un billet de 10 mille francs et le donne à la serveuse de la beuverie. Celle-ci saisit le fric et se dirige vers l’entrepôt des caisses de boisson superposées dans un coin. Mais, du fait de la nature et du caractère du billet de banque, elle l’examine de plus près, découvre des anomalies et suspecte un coup de faussaire.
Ainsi, elle rebrousse chemin et alerte ses employés qui confirment les bizarreries sur la coupure de 10 mille francs. Mais, voulant coincer sur place le présumé faussaire, la vendeuse de bière fait semblant de satisfaire sa commande, se retire sur la pointe des pieds dans un endroit discret de la cantine et informe par téléphone les éléments de la brigade de recherches du commissariat de police. Les flics en civil se déportent d’urgence sur les lieux et appréhendent le supposé propriétaire détenteur de faux billet de banque. Ce dernier manque de tiquer, se rebiffe et interpelle les policiers. Lesquels lui expliquent le motif de son interpellation, effectuent une perquisition sur les lieux et ramassent au sol une enveloppe contenant (6) six autres fausses coupures de 10 mille de francs.
El h. Nd – gérant du débit de boisson – fouille autour de lui et détecte un autre faux billet portant le même numéro de série. Ainsi, ils passent la paire de menottes au mis en cause et tentent de le conduire au commissariat. Mais, le jeune garçon réfute en bloc la paternité du billet en toc, clame avec véhémence son innocence et charge un autre client du nom de Bou Gningue. «C’est le nommé Bou Gningue, qui serait domicilié à Camberène 2 avec qui je partageais la table, qui m’avait remis le billet de banque pour l’achat de trois bouteilles de bière. Il m’a auparavant indiqué que la serveuse s’était montrée incorrecte à son égard raison pour laquelle il m’a demandé de remettre le fric à la dame pour passer la commande. Mais, quelques instants plus tard, la dame est revenue vers moi en compagnie de policiers en civil. Ces derniers m’ont interpellé et ramassé au sol une enveloppe contenant des billets de banque en toc dont j’ignore le montant. Cependant, je n’ai jamais sur que ledit billet était du faux. Autrement, je n’allais jamais prendre le fric et laisser le nommé Bou Gningue partir. Je ne vois pas pourquoi je devrais me livrer à une telle activité illicite. Mon épouse est d’origine allemande et propriétaire d’un supermarché. Je suis opérateur culturel diplômé en régie des spectacles, en management et en droit d’auteur et de propriété intellectuelle. Je suis spécialiste en création d’entreprises et dispose également d’un label de production. J’ai une maison et je suis véhiculé», fait remarquer le présumé faussaire.
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