POUR LA SURVIE DE L’ENFANT AFRICAIN : Gadio prône un bon leadership

La jeunesse est, aujourd’hui, la seule richesse des pays africains. Au moment où les pays développés de l’Amérique, de l’Europe et même de l’Asie sont confrontés à un vieillissement inquiétant de leurs populations, l’Afrique est bénie par une forte population en majorité, âgée de 25 ans. Ce qui est une aubaine, aux yeux de l’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
Venu lancer officiellement une pétition pour le respect des engagements des Etats africains à réaliser les Omd avant 2015, Cheikh Tidiane Gadio a déclaré que l’atout principal du continent noir, ce sont ces ressources humaines. Pour lui, il suffit juste que les chefs d’Etat africains prennent leurs responsabilités, pour tirer cette partie du monde des griffes de la pauvreté.
Pour ce faire, il indique qu’il faut exploiter la donne de la jeunesse. En lui assurant une bonne éducation, une bonne santé et prétendre ensuite à son concours pour le développement.
Fustigeant au passage, le travail et la mendicité des enfants africains, l’initiateur du mouvement citoyen Luy Jot Jotna, a beaucoup insisté sur le respect des droits de l’enfant. Il n’a pas manqué de sensibiliser les centaines d’enfants qui ont assisté, hier, à la cérémonie de lancement de la fameuse pétition, sur la nécessité de prendre en charge leur destin, en épousant, son concept.
Sous l’initiative de la Coalition des jeunes africains contre la faim (Aycah/Sénégal), en partenariat avec l’Unmc, cette journée a été mise à profit, pour rappeler à la jeunesse, son rôle dans le développement de leur pays. Convaincus qu’aucun pays ne peut amorcer son développement sans sa participation, Zaccharia Sambakhé plaide pour le repositionnement de cette jeunesse dans les sociétés africaines. Le président d’Aycah/Sénégal a aussi lancé un appel aux gouvernants pour sauver les enfants, de­puis leur naissance, en garantissant à leur mère un bon suivi médical.
Il espère, en outre, réunir pas moins de 150 millions de signatures, à travers l’Afrique, pour lancer un signal fort aux chefs d’Etat du continent, qui ont un devoir de rendre compte aux futures générations.
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