L’intention du ministre du Tourisme et des loisirs et son collègue des Sports, de faire du sport un produit touristique, s’est traduit hier vendredi à Dakar par la signature d’un protocole d’accord.
Faire du sport un produit touristique, c’est ce que veulent les ministres des Sports et du Tourisme et des Loisirs. La signature d’un protocole d’accord qui a réuni hier vendredi les deux ministres, mais aussi le CNG de lutte représenté par son président le Dr Alioune Sarr et le CNOSS représenté par Ibrahima Wade, secrétaire général de la Stratégie de la Croissance Accélérée(SCA), se veut la traduction de cette volonté affichée par les autorités.
S’exprimant à l’issue de cette rencontre, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Yousou Ndour affirme que « Le sport a toujours joué un rôle important pour la visibilité du Sénégal». Et d’ajouter « pour faire du tourisme économique, il faut qu’on aille intéresser les étrangers sur notre sport et plus particulièrement la lutte ». Pour lui, le Sénégal « a toujours eu des figures emblématiques en matière de sport qui ont vendu la destination, il s’agit entre autres de El hadj Amadou DIA Ba, El hadj Diouf, mais aussi des acteurs de la lutte, entre autres sportifs.»
Lui embouchant la trompette, son homologue des Sports, Mbagnick Ndiaye, a abondé dans le même sens en soutenant que le sport est un élément de promotion du tourisme pour vendre la destination Sénégal. Selon le ministre des Sports, «Il faudra chercher quelque chose de particulier pour pouvoir attirer les touristes, comme la lutte par exemple.» De son avis, «le sport est porteur d’emploi, il peut être secteur de richesses.»
Présent à cette rencontre, le président du CNG, Alioune Sarr, a salué cette collaboration. Pour lui, il ne ménagera « aucun effort pour accompagner ce protocole.» De son coté, Ibrahima Wade, secrétaire de la SCA, a magnifié la collaboration entre les deux ministères et souligne que « L’apport que le développement du sport va donner au tourisme, fera tache d’huile». Dans la foulée, les deux ministères ont convenu à la fin de la saison, d’organiser des événements majeurs qui vont intéresser tout le monde.
C’est ahurissant d’entendre un Ministre de la République débiter des idioties pareilles !
Qui peut croire que les gens vont aller au Japon parce qu’ils s’y déroulent des séances de S U M O, sport mille fois plus populaire dans le monde que notre Lute avec frappes dont personne ne comprend les règles ?
Un sport dans lequel on tape, cogne, même dans le corps à corps, où personne n’a réussi à imposer des protège-dents ?
Monsieur Youssou N’dour devrait même se limiter aux loisirs et laissez le Tourismes à des gens qui aiment ce secteur et qui croient en ses possibilités de croissances économiques!
C’est le Président Macky Sall qui se moque de nous en mettant ce monsieur que j’aime beaucoup par ailleurs à ce poste de Ministre du Tourisme, quand on sait l’importance de ce secteur dans l’économie mondiale!
Pourquoi ne pas nommer El haj Diouf, notre avant-centre national au poste de ministre de la Pêche ? Ce monsieur a un amour fou pour son pays, dispose d’un capital financier à faire pâlir ceux qui croient que l’argent serait une condition sine qua none du bonheur !
De mauvaises langues commencent d’ailleurs à véhiculer dans les cercles intellectuels de Dakar que YOUSSOU N’DOUR aurait demandé à Abdoul M’baye de le laisser vaquer à ses occupations artistiques parce que le français qui est parlé lors des Conseils des Ministres était pour lui comme du Swahili ou du Lingala !
Monsieur Youssou N’dour est libre d’aller gagner autant de milliards qu’il souhaiterait, tant mieux pour lui et sa famille, mais mon dieu, que Macky Sall le libère de sa chage de Ministre de la République !
J’ai oublié de demander qu’on interroge les étrangers qui ont eu l’occasion de rester plus de quatre heures à regarder nos combats de lutte avec frappe s’ils aimeraient revivre cela.
Je parie, sans risque d’avoir faux que 98% d’eux répondraient : non merci !
Même pour un Africain aguerri, il faut s’accrocher face à ces blessures, ces coups dépourvus de technique, ces gifles permises, ces coup par le revers de la main etc., sans compter les saletés qu’ils se déversent sur le corps. Il y a trente ans, on ne voyait pas autant de « saletés » qu’ils enduisent sur leur corps.
Dans notre éducation Léboue, on s’adonnait à la lutte sur les plages uniquement pour des questions de socialisation de l’enfant, de l’adolescent, et c’est ainsi que votre serviteur avait osé défier Boye Bambara en combat simple de M’bapatt à Diokoul en 1973 déjà, et ce dernier ne put me battre après un combat épique dont mes amis d’enfance se rappellent toujours !
La lutte simple est bien de chez-nous, mais celle avec frappes sans règles de sécurités drastiques, nous a été imposée par les Colons Pied-Noir venus d’Afrique du Nord et quelques Libano-Syriens qui voulaient un mettre une petite couche de Barbarie, alors que dans tous les autres sports pratiqués ailleurs avaient ses règles et ses protections pour atténuer les blessures !