L’ancien ministre et porte-parole du Président Abdoulaye Wade avait, en compagnie de son épouse, contracté des créances dont le montant cumulé est de 82 millions de francs Cfa. Faute d’avoir respecté les délais de paiement, la banque a ouvert une procédure contentieuse.
L’ancien ministre Serigne Mbacké Ndiaye risque de traverser très bientôt une mauvaise passe. La Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (Cncas) lui réclame une créance de 82 millions de francs Cfa, contractés à l’époque où il était président du Conseil d’administration de la structure. Ce montant représente une somme cumulée d’une créance contractée avec son épouse. La structure financière reproche à M. Ndiaye de ne pas avoir respecté les échéances de paiement.
Malgré les mises en demeure, M. Serigne Mbacké Ndiaye et son épouse sont restés de marbre, et le service contentieux de la banque aurait décidé d’entamer les procédures judiciaires pour recouvrer ses fonds. Ce qui, si les choses devaient aller jusqu’à leur terme, pourrait s’avérer assez désastreux pour l’ancien Pca et son image.
En effet, des personnes bien placées dans la Cncas soulignent que les règles de la banque interdisent aux membres du Conseil d’administration ainsi qu’à leurs proches de bénéficier de prêts de la structure. Le fait que Serigne Mbacké Ndiaye et son épouse aient pu obtenir leurs prêts en dépit de cette règle est déjà une anomalie. Qui vient s’ajouter à leurs résistances à s’acquitter de leurs dettes. Ce qui pourrait entraîner des conséquences pénales.
En effet, l’épouse de Serigne Mbacké Ndiaye a obtenu 62 millions de la banque, quand son mari en recevait 20, ce qui fait un total de 82 millions de Cfa.
Interpellé sur cette situation, l’ancien porte-parole du Président Abdoulaye Wade reconnaît la créance, en la justifiant pour des besoins d’aménagement de sa résidence. «J’ai contracté un prêt habitat de 20 millions pour des modifications que je devais faire à mon domicile. J’ai fait déménager ma famille pour modifier ma maison.» Il reconnaît avoir eu quelques difficultés à rembourser l’intégralité de la créance, mais assure qu’il n’y a pour lui pas d’enjeu et qu’il paiera ainsi que son épouse. Et il n’a pas non plus commenté sur la créance de cette dernière.
Toutefois, en bon politicien sénégalais, Serigne Mbacké Ndiaye subodore que le fait que l’information soit portée à la connaissance de la presse en ce moment particulier n’est pas pour le surprendre outre-mesure. Il commente : «On vous parle aujourd’hui d’un prêt bancaire. Attendez-vous à ce que l’on vous parle d’autre chose dans les prochains jours.» Et Serigne Mbacké Ndiaye de conclure : «Je suis heureux que l’on dise de moi que je dois de l’argent à une banque pour construire ma maison, et non pas que j’ai construit des immeubles à Dakar sans avoir contracté de prêt auprès d’une banque.»
Quant à la direction de la Cncas, évoquant le secret bancaire, elle n’a pas souhaité commenter l’information du journal Le Quotidien.
Le Quotidien
Nous n’avons jamais partagé les idées de ce Monsieur. Mais il faut reconnaître que dans la mesure où il n’y a pas de détournement de fonds publiques, cette affaire devient privée. C’est ce genre de « nouvelles » qui livrent les gens à la meute pour paraphraser Mitterand.
C’est pourquoi il a transhumé à l’APR. ce gars là si jamais le PDS REVient au pouvoir et l’accepte encore dans le parti je ………
C’est pourquoi il a transhumé à l’APR. ce gars là si jamais le PDS REVient au pouvoir et l’accepte encore dans le parti je ……………..
tu rêves le PDS c’est fini