Pour bien vendre le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), dont il est le secrétaire d’Etat, Souleymane Jules Diop a décidé d’utiliser les paroliers et communicateurs traditionnels pour mieux vulgariser et promouvoir le programme dans l’ensemble du pays. A ce propos, un atelier de formation a été organisé, hier, pour l’imprégnation de cette couche de la société sur les enjeux du Pudc. « Le communicateur traditionnel est une composante essentielle de la société, du dispositif de communication sociale de l’Etat, du dispositif de communication institutionnel. Ainsi, il est important d’initier un cadre de dialogue, d’échanges afin de discuter sur les tenants du projet Pudc. Tel est le but de cette rencontre », a indiqué Souleymane Jules Diop dans les colonnes de L’As.
L’ancien chargé de communication du président de la République de poursuivre dans les mêmes colonnes : « Le Pudc, étant un programme destiné au monde rural, et ce monde rural qui constitue l’essentiel de la population, est en général exclu des canaux classiques de communication. Si nous voulons atteindre cette cible, les communicateurs traditionnels deviennent des relais importants. Nous devons avec ces communicateurs toucher l’ensemble des composantes ethniques, communautaires, culturelles du Sénégal pour un programme communautaire », dit-il. Les communicateurs n’ont pas manqué de rassurer le ministre. « Nous envisageons, à travers cet atelier, d’apprendre et de connaître le Pudc, ses réalisations et ses perspectives. Pour mieux conscientiser les populations de nos différentes localités des enjeux du Programme », a confié El Hadji Samba Ndiaye, président régional des communicateurs traditionnels qui réclame plus d’espace dans les radios.
leral