« Placée en garde à vue, Mame Marie Faye entame une grève de la faim » écrit « Rewmi Quotidien ».
« Walfadjri » rectifie qu’elle est « en trêve de faim » puisqu’elle a repris son alimentation, convaincu qu’elle est par sa famille.
« Le Matin » note que « son mandat de dépôt est imminent » car « les autorités sont prêtes à (la) poursuivre ».
Mais « Walf Grand-Place » annonce que « Mame Marie Faye a été relâchée par la Dic ».
« Le Populaire » ajoute qu’elle a été « convoquée encore à la Dic ce matin ».
Selon « Le Quotidien », « l’arme de la grève de faim utilisée par le Docteur Mame Marie Faye a apparemment payé. En effet, elle a été libérée hier aux environs de 21 heures, après avoir été placée en garde à vue pendant 48 heures par la Brigade des affaires générales logée au palais de justice où l’attendait ses proches« .
« L’As » pense que « le Procureur ne veut pas d’un cadavre entre ses mains ».
« L’Observateur » ajoute que « la Dic s’est débarrassée de sa patate chaude ».
Selon « L’Observateur », « c’est à 20 h 46 mn que le Docteur Mame Marie Faye a quitté les locaux de la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles (Dic), sis au palais de justice Lat Dior. Après une nuit passée à la police, l’ophtalmologue a ainsi rejoint son domicile à Scat Urbam où elle a été cueillie mercredi par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic). Foulard rose sur la tête et habillée d’un ample grand boubou multicolore, elle est accueillie par une de ses proches à sa sortie des locaux de la police. Sourire aux lèvres, le Docteur Mame Marie Faye n’a pas voulu être prolixe. Elle a juste consenti à prononcer quelques mots devant la poignée de journalistes qui attendait sa sortie. « Je vous remercie de votre présence depuis le début. Le travail s’est fait de manière très professionnelle. Je ne peux rien vous dire sinon que tout s’est bien passé. Je ne peux rien vous révéler sur ce qu’on me reproche car c’est confidentiel », dit-elle ».
« L’Observateur » croit savoir « qu’après son arrestation, il était prévu de la déférer au parquet ce vendredi, de l’inculper et de la placer sous mandat de dépôt à la maison pour femmes de Liberté 6. Son dossier devait ensuite être enrôlé et jugé en début de semaine. Mais dès qu’elle a été gardé à vue, elle a entamé une grève de la faim alors qu’elle est diabétique, insulinodépendante. Elle a ainsi été consultée et un bulletin médical la concernant a été versé dans le dossier. L’hypothèse d’une déficience psychologique été avancée pour expliquer sa libération. Le Président Wade lui-même avait déclaré que Dr Mame Marie Faye ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Pourtant, cela n’avait pas empêché le déclenchement de l’action publique ».
« L’Observateur » note que le Docteur Mame Marie Faye « a été auditionnée sur le contenu de la lettre qu’elle a envoyée au président du Conseil constitutionnel et dont la Dic a copie. Mais aussi sur ses déclarations tenues lors de sa conférence de presse dans les locaux de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho). Les mêmes sources soutiennent que Mame Marie Faye n’a pas varié d’un iota sur ses propos. Elle les a assumés, soutenant qu’elle n’a pas agi pour offenser l’institution que représente le chef de l’Etat, mais pour tirer la sonnette d’alarme et essayer de sauver Me Wade encore qu’il est temps. Elle a ainsi donné certains détails pour justifier les propos qu’elle a tenus. L’on a sûrement eu peur de ce qu’elle pouvait dire lors d’un procès contradictoire et public, puisqu’elle devait être jugée en flagrant délit, commentent des membres de l’opposition, après sa libération ».
NETTALI.NET (extrait revue de presse)