En perspectives du nouveau programme ICPE, les services du FMI ont procédé à l’analyse de viabilité de la dette. Il ressort de cet exercice que le risque de surendettement est passé d’un risque faible à un risque modéré de surendettement statut actuel de l’ensemble des pays de l’UEMOA.
« Les principales raisons sont liées essentiellement à l’extension du périmètre du champ de la dette du secteur public aux organismes publics (agences, établissements publics, sociétés nationales) », explique un communiqué de la Direction du Trésor Public parvenu à la rédaction de Xalima.
Le document précise que ce recours à l’endettement fait suite à l’option de l’Etat d’investir dans la phase I du PSE pour assurer des investissements structurants à fort impact sur la croissance, l’emploi et offrir un cadre propice à l’Investissement privé.
« Le ratio de Service de la Dette/ exports atteint 22,7% en 2020 contre un seuil de 21 % Ce qui montre que la dégradation du profil de viabilité de la dette du Sénégal est temporaire. Un retour à un profil de risque faible est projeté pour 2022 » lit-on dans le document.
Et de poursuivre : « Ce caractère temporaire de la dégradation a un impact très limité sur les conditions de financement sur les marchés de capitaux. Il est utile de préciser que cette mesure n’entraine pas de limitation d’endettement, autre que le respect du plafond de financement défini dans la loi de finances ».
« Egalement, les accès aux ressources de financement de nos partenaires classiques ne seront pas limités. La stratégie d’endettement pour les années à venir mettra l’accent sur le financement par le marché local, le choix de devises stable et/ ou la couverture contre le risque de change conformément à la stratégie d’endettement à moyen terme », informe le communiqué.