Derrière les barreaux de la maison d’arrêt et de correction de Rebeus, Pathé Ngom regrettera d’avoir jeté son dévolu sur la petite fille N.D pour satisfaire son libido. Agent administratif de l’ambassade de la Grande Bretagne, il a été condamné à une peine d’emprisonnement de 10 ans ferme. En plus, il devra verser à la petite, la somme de 3 millions de francs CFA en guise de réparation de préjudice causé à autrui.
Le monde s’est effondré sous les pieds de l’agent administratif de l’ambassade de la Grande Bretagne en l’occurrence Pathé Ngom, condamné à une peine d’emprisonnement ferme de 10 ans, par le tribunal des flagrants délits de Dakar qui l’a déclaré coupable des chefs d’accusation de délits de viol et de pédophilie sur une mineure de moins de 13 ans. En sus, il devra, en guise de réparation, allouer à sa victime la somme de 3 millions de francs CFA; Une sentence qui va déferrer, jusqu’en 2023 son mariage avec sa petite copine qui devait quitter, dans les prochains jours, les Etats Unis.
Ami des parents de la victime et partageant la même maison avec ses derniers, Pathé Ngom profité toujours de leur absence pour abuser de leur fille, N.D, âgée seulement de 10 et élève en classe de Cm1. Sur ces entrefaites, Pathé Ngom a entretenu, trois fois des rapports sexuels avec l’enfant. Même si le prévenu a toujours accepté les faits pour lesquels il est poursuivi, il a hier, reconnu les faits de pédophilie avant de signaler qu’il n’a jamais pénétré la fille. « Je n’ai pas pénétré cette fillette. Ce n’est pas moi qui l’ai fait perdre son hymen », déclare t-il à la barre pour retracer l’histoire. Mieux, Pathé Ngom, poursuit son récit : « Elle habitait l’habitude de venir dans ma chambre pour me demander des livres. Je profitais de cet instant pour la déshabiller. On se mettait tous les deux à nu et je lui faisais des attouchements sexuels. Elle me faisait jouir et j’avais toujours le corps chaud.». Ses explications susciteront des grognes dans la salle mais, le monsieur ne s’arrête pas.
Délirant a été l’argument de défense de l’accusé. Il renchérit son argumentaire en soutenant : « En plus, la fillette me caressait comme une grande dame, elle me procurait du bonheur. L’enfant n’était pas vierge. Elle est une fugueuse. En plus, elle a eu des rapports sexuels avec d’autres garçons avant que ces faits ne déroulent ». Interpellée à son tour, l’enfant a déclaré sans détours : « Tonton Pathé me déshabillait à chaque fois que j’allais dans sa chambre pour mettre son sexe dans mon vagin. A chaque fois, son sexe sortait un liquide blanchâtre qu’il nettoyait avec une serviette. Après, il me demandait de ne rien raconter à mes parents ». Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal de condamner le prévenu à telle peine qui lui plaira. En plus, il demandé la somme de 10 millions pour la réparation de l’honneur de la petite fille et la somme 3 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts pour la mère de la victime.
Dans sa réquisition, le procureur de la république a déclaré le prévenu coupable des faits pour lesquels il est poursuivi. Sur ce, il requiert une peine d’emprisonnement de 10 ans ferme contre lui. Car, soutient t-il, le délit de viol ne souffre d’aucune contestation d’autant plus que le prévenu l’a reconnu. Et, il est corroboré le certificat médical qui atteste la perte de l’hymen de la petite. En plus, Pathé Ngom est un danger ambulant pour la société. Les conseils de la défense ont sollicité, dans leur plaidoirie, la clémence de la justice. A les en croire, leur client n’était pas avec toutes ses facultés au moment où il faisait ses actes. « Il a fauté. Il a touché à une mineure alors qu’on ne touche pas au fruit vert, c’est interdit », déclare Me Mbengue l’un des conseils du prévenu.
Dans son délibéré, le tribunal a déclaré l’accusé coupable des faits de viol et de pédophilie avant de suivre le procureur dans son réquisitoire en le condamnant d’une peine de 10 ans ferme. En sus, il devra allouer à la fille la somme de 3 millions de francs CFA pour la réparation de préjudice causé. Le tribunal a débouté la demande de la mère.
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