L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ands) vient de révéler que le taux de croissance du Sénégal a chuté en 2013 à 2,4%. Ce niveau correspond plus ou moins à la moyenne des performances économiques du pays entre les années 1960 à 1995, comme il ressort de l’étude publiée, en 2005, par l’économiste Gaye Daffé, portant sur «le profil de la croissance au Sénégal».
Après 1994, année de la dévaluation du franc Cfa, le taux de croissance du Sénégal commençait à flirter avec les 5%. Le pays vient donc d‘enregistrer un net recul. Combien de fois avions-nous eu, ces deux dernières années, à alerter sur le fait que l’économie sénégalaise allait à vau l’eau? A chaque fois, des gens qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez se faisaient un malin plaisir de nous insulter et de nous accuser de chercher à déstabiliser tel ministre ou tel Premier ministre. En dépit de cela, nous écrivions, dans une chronique intitulée «Mimi de toutes les urgences», en date du 2 septembre 2013, après le limogeage du gouvernement de Abdoul Mbaye et avant la formation de celui de Aminata Touré, ces lignes «Macky Sall semble s’être réveillé brusquement. Il a décidé de changer de Premier ministre et de donner un nouveau cap à son action gouvernementale. Les attentes sont nombreuses et fortes. La toute première rupture aura trait au style, c’est-à-dire de donner de l’allant à la nouvelle équipe, lui impulser plus de dynamisme et couper avec l’image d’un gouvernement ronronnant(…) L’autre urgence sera de mettre en place une équipe, au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, capable de redresser la barre. On ne le dira jamais assez, l’économie du Sénégal est à vau-l’eau. La preuve ? Le Sénégal, qui est pourtant la deuxième économie de l’espace Uemoa, escompte l’un des taux de croissance les plus faibles de la zone avec des prévisions les plus optimistes qui ne dépassent pas 3%. La Côte d’ivoire, le Niger et le Burkina Faso ambitionnent chacun de réaliser plus de 9,5% de taux de croissance ! Le Mali, en dépit de sa situation politique et sécuritaire, fera mieux que 5,4% ; le Togo réalisera 4,2% et le Bénin 7%. En définitive, le Sénégal ne fera mieux que la ‘’pôvre’’ Guinée Bissau qui se contentera d’une croissance entre 2,5 et 3%».
Ils n’étaient hélas pas nombreux à accorder du crédit à nos propos. Aujourd’hui l’Ands fait le point en indiquant dans un rapport que : «Sur l’année 2013, la croissance économique en termes réels s’est établie à 2,4% par rapport à 2012». Une situation due à un repli des activités économiques du secteur primaire notamment : «Cette réduction est imputable au recul des activités des industries extractives (-35,5%), de l’agriculture (-15,5%) et de la pêche (-8,5%). Cette évolution a été tempérée par la croissance enregistrée dans le sous-secteur de l’élevage (+3,7%). Le repli des activités des industries extractives est en liaison avec celui de la production de phosphates du fait des pannes techniques au niveau de la principale industrie de cette branche. Le fléchissement des activités agricoles est lié à celui de la pluviométrie et aux mauvaises qualités des semences. Quant à la pêche, sa baisse est due au repli des débarquements de 8%. La valeur ajoutée en termes réels du secteur primaire s’est repliée de 8,3% en 2013, comparativement à l’année 2012, à la suite de la baisse de la production agricole».
Nous avions déjà mis le doigt sur les problèmes de l’agriculture dans une chronique intitulée «Gouvernement XXL: La fuite en avant». Nous fustigions l’incapacité de Benoît Sambou et Abdoulaye Bibi Baldé à diriger ce secteur pourtant prioritaire. Aussi, dans une autre chronique en date du 26 janvier 2013 intitulée, «attention, ça se gâte!», nous disions : «Sur le terrain de la situation de l’entreprise, le gouvernement semble avoir atteint ses limites. Pourtant, le Président Macky Sall ne s’était pas trompé sur la situation des entreprises sénégalaises. Lors du dernier Conseil des ministres de l’année 2012, il a déploré le fait que de nombreuses sociétés soient à l’arrêt ou fonctionnent au ralenti, une situation qui occasionne aussi bien des pertes d’emplois, qu’elle engendre une contre-performance pour la production nationale et une baisse en volume des exportations. Le président de la République a alors demandé au Premier ministre Abdoul Mbaye de procéder, avant le 28 février 2013 en relation avec les acteurs du secteur privé, à un recensement exhaustif des entreprises en difficulté. Il l’a également chargé d’étudier la mise en œuvre rapide d’un plan de relance en faveur des entreprises à l’arrêt ou fonctionnant au ralenti. En attendant ces mesures promises, des entreprises ferment. Dans le secteur de l’agro-alimentaire, on vient d’apprendre que la Socas a fermé son unité industrielle de Dagana, mettant ainsi en chômage plus de 400 employés permanents et 1 000 employés temporaires, sans compter tout le monde de producteurs de tomates qui vivent de la filière. L’Etat du Sénégal autorise des importations sauvages de triple concentré de tomates que des opérateurs économiques, qui n’embauchent pas plus d’une dizaines de personnes, coupent pour en faire du double concentré de tomates, concurrençant les productions de la Socas sans même que le consommateur ne ressente un gain en termes de pouvoir d’achat. Dans le secteur des industries extractives, après les Industries chimiques du Sénégal, on constate que la Sococim et les Ciments du Sahel ont vu leurs chiffres d’affaires baisser de plus de 30%(…). Les difficultés des entreprises des secteurs de l’alimentaire, du transit, de la savonnerie ou de la filière textile sont encore plus accrues. En réalité, il n’y a aucune politique de protection des industries nationales et le risque d’accroître la désindustrialisation du pays est encore grand. Le plus absurde est que le gouvernement ne semble pas comprendre ces enjeux». Un mois après cette chronique, El hadji Malick Gakou démissionnera du gouvernement pour refuser d’être comptable de la désindustrialisation du Sénégal ! Il n’est alors pas étonnant dans ces conditions que le taux de croissance pour 2013 se révèle aussi bas que l’a indiqué l’Ands !
lequotidien.sn
« L’Etat du Sénégal autorise des importations sauvages de triple concentré de tomates que des opérateurs économiques, qui n’embauchent pas plus d’une dizaines de personnes, coupent pour en faire du double concentré de tomates, concurrençant les productions de la Socas sans même que le consommateur ne ressente un gain en termes de pouvoir d’achat »
La vérité, est qu’il faut vraiment être un peuple de nègres, au sens péjoratif du terme, pour accepter cela ! Les pays d’où vient ce concentré de tomate n »accepteraient jamais que le Sénégal exporte de la tomate Diek Bou Diar ou autres marques faites au SENEGAL! Ce n’est plus qu’une question que doit traiter le gouvernement, c’est nous tous, peuple Sénégalais qui sommes pris pour un peuple d’idiots qui ignore comment fonctionne les économies mondiales ! Pour cette fois, MADIAMBAL a raison, mais il ne faut pas en faire une affaire du seul Etat !
NOUS SOMMES DIRIGES PAR DES GENS QUI NE NOUS AIMENT PAS, QUI NE NOUS RESPECTENT PAS.
ILS ONT UNE SEULE ET UNIQUE PRÉOCCUPATION LE PARTAGE DU GÂTEAU, COMMENT TIRER LE MAXIMUM DE PROFITS.
ILS S’ENFICHENT DU RESTE.
ILS VEULENT TOUS, NOS DIRIGEANTS, LA REELECTION DE MAKKY SALL, POUR MIEUX CONTINUER A MAGOUILLER.
REGARDER CE DJIEBELOU INQUALIFIABLE DE MOUSTAPHA NIASSE.
UN NEVEU QUI DEVAIT DONNER LE NOM DE SON FRÈRE MOUSTAPHA A SON FILS A CHANGE DE DÉCISION A LA DERNIÈRE MINUTE, POUR LUI DONNER UN AUTRE NOM.
IL ÉTAIT DÉPITÉ.
LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS, C’EST LE DERNIER SOUCIS DE NOS DIRIGEANTS.
TOUTE LEUR ENERGIE C’EST COMMENT MANŒUVRER, QUI ACHETER, QUELLE PLACE OCCUPÉE POUR MIEUX PROFITER.
IL N’Y A PAS DE PLACE POUR LE PEUPLE.
CE SERAIT INTÉRESSANT DE SAVOIR POURQUOI NOS DIRIGEANTS AUTORISENT LES IMPORTATIONS DE PRODUITS ÉTRANGERS, MÊME SI ON DOIT JETER AU SÉNÉGAL, DES PRODUITS CULTIVES SUR PLACE.
JE ME MÉFIE.
C’EST TOUT.
ILS ONT OUBLIER LE KA….ET ONT ACCELLERE LA DANSE AVEC TOUT CES SOIRRES AU GRAND THEATRE-MR LES GOUVERNANTS CES LA KADANCE QU IL FAUT ACCELLERE…
Le pire est à venir avec la signature des accords de partenariat économique.
C’est vraiment dommage mes ma j’y est entrain de vendre notre pays et par la il hypothèque l’avenir de nos enfants.
Je plein la jeunesse de mon pays, aucune perspective d.avenir.
C.est vraiment le suave qui peut.
Vraiment on regrette le président wa de qui avait mis le pays dans de bonnes dispositions.
Ça ne va pas.