Chercheur à l’Ifan, Professeur Khadim Mbacké analyse pour Sud quotidien les raisons qui expliquent la déroute du camp du «Oui» dans la cité religieuse de Touba. Il cite plusieurs facteurs qui selon lui, ont contribué à la victoire du «Non» en terre mouride.
«L’absence d’un ndgigeul clair et net en faveur du «OUI », la forte implantation du Parti démocratique sénégalais (Pds) et la campagne de proximité menée par ses militants; une forte mobilisation de jeunes marabouts issus de la famille du fondateur qui ont présenté le vote favorable, c’est-à-dire du OUI, comme une atteinte aux valeurs islamiques. Le mauvais usage de l’argent parce que ceux qui n’ont pas reçu leur part et qui sont parfois plus influents que ceux qui en ont reçu ont tout fait pour démontrer leur force. A cela s’ajoutent les erreurs monumentales commises par certains représentants locaux du parti au pouvoir qui passent le clair de leur temps à défier des chefs religieux locaux», liste Pr Khadim Mbacké, dans un entretien au journal Sud quotidien, ce mardi.
En revanche, le chercheur de rejeter l’idée d’un vote mouride contre le référendum. Parce que, explique-t-il, «ce n’est pas la communauté mouride en tant que telle, mais les habitants de Touba».
Soulignant des erreurs commises par les proches du pouvoir, Khadim Mbacké est d’avis que, «Pour réussir politiquement dans un milieu religieux, il faut bien s’entendre avec ses chefs et faire preuve de respect à leur égard. Braver les personnalités religieuses de Touba était une grosse gaffe, mais faire semblant de vouloir soutenir celui qui a emprunté cette voie, est plus grave encore», défend-il.
Enfin, Khadim Mbacké de réitérer la pertinence du ndiguel (consigne) qui selon lui, est plus que jamais d’actualité. «La victoire du NON en pays Mouride (avec ses démembrements à l’étranger, notamment en Italie) ne vient-elle pas démentir ceux qui ont décrété la mort du Ndiguël, car tout donne l’impression qu’ils se sont passés le mot ?», analyse encore le chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan).
SENEGAL7
TOUBA, A L’AVANT-GARDE DU FRONT CONTRE LA LAÏCITE !!!
Oui, à Touba, c’est le front contre la laïcité qui a vaincu ; la campagne menée par les oulémas a été très efficace, du fait de la pertinence de leurs arguments. Et tous les musulmans toutes obédiences confondues devraient s’en réjouir. Par conséquent, les hommes politiques – toutes obédiences confondues – doivent en tirer tous les enseignements, sinon ils connaîtront d’autres déroutes ailleurs, car ce mouvement va s’amplifier inéluctablement, en rapport avec la perspective intangible de victoire de l’Islam (61. Le Rang 7-12 – As-Saff).
Et certes, la référence à son intangibilité a été supprimée du projet de Constitution, mais le mal demeure. Oui, la République reste laïque ; c’est-à-dire qu’elle respecte toutes les croyances, mais ne s’en inspire pas (Article premier de la Constitution) – En clair, elle exclut Dieu dans son mode de gestion de la cité, en dépit des convictions religieuses partagées par l’immense majorité de la population (plus de 95%) ; et cela est antidémocratique et témoigne indéniablement d’une incrédulité ou d’une hypocrisie. De plus, notre constitution interdit la formation de partis politiques d’inspiration confessionnelle (Article 4 de la Constitution), c’est là une stigmatisation voilée des religions ; et c’est, à la limite, ‘’anticonstitutionnel’’, puisqu’elle viole la liberté d’opinion et de culte défendue par la Charte des droits de l’homme que nous avons ratifiée (ce qui est explicitement mentionné dans notre Constitution). …
Au vu de toutes ces considérations, tous les croyants (toutes confessions et obédiences confondues) ne devraient plus se complaire de cette laïcité qui véritablement à l’origine de tous nos maux – Ainsi, au delà du Référendum, ce combat se poursuivra ; oui, la lutte ‘’anticoloniale’’ ne sera jamais achevée tant que notre République ne sera pas dé- laïcisée.
https://docs.google.com/document/d/1vuPGVUFKwZJcYt9qjkKCFVHwS1wcPTe1G2tqJgPqmXQ/edit?usp=sharing
Vous avez donner tellement de raisons differentes pour le vote du non à Touba que celà demontre que vous cachez bien la verité des choses et vous avez peur ou honte de le dire parceque justement vous etiez toujours prêts à dire du mal des autres .
Alors retenez et osez le dire car ceci est la realité: Le vote des populations de Touba et Mbacké est ethnique, c’est la communauté traditionnelle wolof ethnocentrisme primaire et complexée du halpoulaar qui est à l’origine de cette haine sourdine.Je ne parle pas du tout des marabouts mourides, mais bien de la communauté wolof de cette contrée
Non Messieurs vos analyses ne sont pas juste,il faut avoir le courage de dire les choses clairement.En réalité ce qui fait mal aux jeunes marabouts et qui veulent mettre la pression sur le président,c’est simple se sont les passeports diplomatiques et les voitures de luxe que le fumier président wade leurs avaient octroyés en tant que citoyens ordinaires.Monsieur Bamba ndiaye tu dois fermer ton bec car tu as défendu ici le monument de ablaye wade tes analyses ne sont jamais objectives.
Ndaysaaaaaan!!!
Nous ne sommes tous que des victimes de la langue Française.
Je m’explique:
Le camp du oui comme celui des intellectuels n’ont pas convaincu les électeurs de Touba par rapport aux explications faites sur les quinze (15)points du référendum.
C’est dû à leur bas niveau de compréhension de cette langue étrangère idéologiquement léguée aux africains, qu’eux-même ne maitriseront jamais.
Senghor qui fût le plus respecté des francisants a d’ailleurs inventé la francophonie.
Il y’a de cela une petite lurette seulement,la radio France internationale (RFI)diffusait des émissions en » Francais facile » pour nous auditeurs en dehors de la FRANCE.
Le francais, des francais, qui ont inventé la laïcité, est à quelques années lumière du « francais » que vous parez, avec férté en afrique, car ici en afrique chacun a son propre francais.Serigne Modou Bousso Dieng ,le champion a fait dire à Aissatou Diop Fall
« J’adore votre audace quand vous parlez francais vous et Sidy Lamine Niasse' »
Moi personnellement j’éprouve le même sentiment à l’egard de MAMADOU SY TOUNKARA face à ses invités francais, quand il confond par exemple:
copain avec ami;
effectivement avec évidemement ou parfaitement
normalement avec habituellement ou souvent;
Avis avec décision;
ceci avec cela;
je pense avec je crois;
Mieux encore le grand constitutionaliste de toute l’histoire du sénégal indépendant quand il dit:
« Les quinze points c’est du Marketing politique!!! » Ce langage mixe est plus grave encore.
La quasi totalité des sénégalais disent très souvent:
« D’abord pour commencer…….etc » à mon sens c’est une répétition.
Parlons nous un patoi???
En tout cas nous parlons tout sauf le francais de france, pour paraphraser Franz Fanon./
Je reviens à Semghor et sa francophonie.
Les francais sont des francais et non des francophones.
Êtes-vous d’accord?
Pour répondre je vais d’abord tenter d’analyser le sens de « Phonie ».
Exemple: téléphonie
Selon Larousse téléphonie veut dire : »Forme de télécommunication essentiellement destinée à l’échange d’information sous forme de parole.
Vous voyez maintenant ce qu’est la « FRANCOPHONIE??? »
Nous parlons francophonie
L’intangibilité de la laïcité est retirée des quinze points, mais l’état demeure laïque.
Les habitants de Touba comme moi le francisant, nous voulons être mieux informé.
En votre Francais?
Votre Patois?
En Francophonie?
La situation (15 point) est folle situation.
Moi, dans mon patois on dit waaji dafa « quinze » mânâm doff
Ndeysaan sonn nanu deh!