Il prédit le même scénario pour Idrissa Seck qui sera, s’il se présente à la Présidentielle de 2012, mis en minorité. « Il partagera l’électorat du Pds avec Macky Sall, Cheikh Tidiane Gadio ainsi que d’autres candidats encore dans l’ombre de la société civile », précise-t-il.
Par contre, le Professeur à l’université de Colombia aux Etats unis d’Amérique reste prudent sur le débat sur la recevabilité ou non de la candidature de Me Wade en ce sens que la Constitution n’a fixé une limite d’âge vers le haut. « J’apprécierai quand le Conseil constitutionnel rendra son verdict ». Mais sur cette base, il estime que Wade peut se présenter, à condition que les Sénégalais l’acceptent s’ils pensent qu’il pourra régler leurs problèmes. Dans tous les cas, selon lui, la polémique sur la candidature de Me Wade tout comme son éventuel projet de dévolution monarchique du pouvoir à son fils et l’absence de dialogue entre les acteurs de la vie politique de même que la passivité des citoyens tendant à laisser les tenants du pouvoir à tout leur imposer, est une régression du processus démocratique.
En perspectives de 2012, Pr Fiouf a analysé aussi la question de la candidature de Bennoo Siggil Senegaal. C’est ainsi qu’il a déclaré que la situation pourra être compliquée si le nombre de candidats dépasse trois.
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