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PREMIERE SSESSION 2011 DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL Black out sur l’énergie

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La question de l’Energie ne sera pas au menu des plénières de la première session 2011 du Conseil Economique et Social (Ces). Ouverte hier, lundi 28 février, la présente session qui va se poursuivre jusqu’au 27 avril prochain va étudier, entre autres sujets, l’investissement privé, la filière arachidière, l’accès au Service public de la Justice, l’accès aux soins de santé au Sénégal, le budget participatif dans la gestion des Collectivités locales, l’amélioration de la qualité des transports terrestres, la Culture, la situation des Enfants vulnérables.

Le Conseil économique et social (Ces) est-elle en décalage sur le quotidien des Sénégalais ? La question s’impose vu l’absence de la question énergétique sur la liste des questions qui seront à l’étude durant sa première session de l’année 2011, ouverte hier, lundi 28 février. Le président du Ces, Ousmane Masseck Ndiaye a fait croire que l’institution avait retenu la date de ce 28 février pour auditionner le ministre d’Etat, Karim Wade, en charge de l’Energie, sur le plan « takkal » qu’il a récemment présenté au gouvernement pour espérer sortir le pays du dictat des délestages.   A en croire M. Ndiaye, le Ministre d’Etat en charge de l’Energie se serait « excusé » pour des raisons de calendrier. Il a confié que Karim Wade doit se rendre au Koweït pour représenter le présent de la République à la célébration du cinquantenaire de la libération de ce pays. Ainsi, les Sénégalais devront attendre encore pour voir les conseillers de la république proposer des solutions de sortie de crise…énergétique au gouvernement. Le président du Ces que les journalistes ont voulu relancer sur cette question énergétique, a dégagé en touche et n’a pas souhaité s’adresser à la presse au terme de la rencontre.   Heureusement, le ministre en charge des Relations avec les institutions a pris son courage à deux mains. Interpellée sur l’absence de la question énergétique à cette première session, Aminata Lô a avancé que « normalement, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie devrait être là. Mais il est actuellement à l’étranger pour les besoins d’une coopération en vue d’apporter des solutions à l’énergie ». Sur cette question, elle a indiqué le plan « taakal » que, selon elle, « Maintenant, il faut la mise en œuvre parce qu’il ne sert à rien de parler tous les jours. Les Sénégalais veulent qu’on règle les problèmes que posent les coupures d’électricité. Nous sommes en train de trouver des solutions pour que ces coupures s’arrêtent de manière définitive ».   Aminata Lô considère qu’«il ne s’agit pas de bricoler parce que pendant longtemps c’est ce qu’on a fait. Maintenant, on est en face d’un problème extrêmement profond parce que tout simplement on n’a pas su pendant longtemps l’attaquer dans sa profondeur et le régler de manière définitive ». Maintenant, poursuit-elle, « le gouvernement a compris qu’il ne sert à rien bricoler. Nous allons travailler pour que ce problème de délestages soit éradiqué et de manière définitive. Le ministre d’Etat est en train de chercher des partenaires qui vont financer le plan taakal. Tous les Partenaires techniques et financiers (Ptf) à qui nous l’avons présenté sont très réceptifs pour accompagner ce plan extrêmement pertinent ».    L’arachide sauve la face   Heureusement que la question arachidière qui fait partie des urgences du moment figure parmi les huit sujets retenus pour cette première session. « La filière arachidière : enjeux et perspectives » sera étudiée par la Commission du développement rural. Par rapport à cette question, les avis n’étaient pas partagés par rapport aux structures à auditionner, en dehors du ministre de l’agriculture. Ces conseillers étaient partagés entre l’Association Sénégalaise pour la Promotion des Petits Projets de Développement à la Base (Asprodeb) et le Conseil national de concertation des ruraux (Cncr). D’autres pensent que toutes les parties concernées devront être appelées « à la barre » pour éplucher de fond en comble cette question de l’arachide. Un des conseillers pense qu’en plus des organisations paysannes, il sera pertinent d’entendre les banques notamment l’agence nationale de la Bceao sur les taux de changes, les banques commerciales et même les huiliers d’autant que la question de la commercialisation et du financement de la campagne est au devant de la scène. Après diverses positions, le président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye, a proposé l’audition de toutes les parties concernées et qui sont capables d’apporter des éclairages sur la question de l’arachide.   Cette première session de l’année 2011 verra ainsi le Ces débattre des sujets non moins importants comme : « L’investissement privé : enjeux, contraintes et perspectives », « L’accès aux soins de santé au Sénégal», « Le budget participatif dans la gestion des Collectivités locales », « L’amélioration de la qualité des transports terrestres », « Culture : réalités et perspectives », « Accès au Service public de la Justice », « La situation des Enfants vulnérables ».

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