Incarcérée mardi dernier à la prison pour femmes de Liberté 6, Aïda Ndiongue semble afficher une certaine sérénité. Selon certaines de ses proches, l’ex-sénatrice qui bénéficie d’un «traitement spécial» s’offre le luxe de réclamer ses produits de beauté, achetés à prix d’or en France.
Elle ne s’imaginait certainement pas, un seul instant de sa vie, devoir se retrouver de l’autre côté du mur. Cet endroit où la liberté est un mot usité au quotidien et dont le sens, à la valeur absolue, prime sur tous les honneurs mondains. L’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, ne devrait pas tarder à comprendre le sens de la liberté à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6. Fraîchement déposée par un mandant de dépôt, en début de semaine, dans le cadre des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay pour escroquerie, faux et usage de faux Aïda Ndiongue semble encore baigner dans un luxe hors norme auquel elle se serait habituée. Selon certaines proches de l’ex-sénatrice qui lui ont rendu visite jeudi dernier à la prison pour femmes, «elle affiche une certaine sérénité. Personnellement, elle ne semble pas être traumatisée par la prison». Et cette dernière d’ajouter : «C’est elle-même qui réconforte ses visiteurs. Elle estime que c’est son destin et prend son emprisonnement avec beaucoup de philosophie.»
Madické Niang parmi ses premiers visiteurs
Seule inquiétude pour la grande dame du régime libéral et ancienne mairesse des Hlm : ses produits de beauté. «Elle tient vraiment à ses produits de beauté. Elle a d’ailleurs demandé à les avoir. Elle ne met pas du bas de gamme. Elle achète ses produits en France», souffle notre source. Et cette dernière de préciser : «Elle bénéficie d’un traitement qu’on peut considérer comme spécial. Quand nous sommes allées la voir la dernière fois, elle avait le loisir de rester au parloir. Ce qui n’est pas le cas des autres détenues.» Un traitement de faveur dont les autres détenues ne bénéficient nullement. «Il m’est arrivé d’aller rendre visite à Ndèye Khady Guèye qui est également là-bas, mais ce n’est pas la même chose. Peut-être, c’est dû au rang qu’occupe Aïda Ndiongue au Pds et à l’image qu’elle dégage dans le pays ; parce qu’elle est très respectée surtout aux Hlm», confie notre source. Toutefois, souligne notre interlocuteur, «là-bas, les gardes pénitentiaires sont très flexibles. On les voit souvent plaisanter avec tout le monde. Tout se passe vraiment dans une bonne ambiance».
D’ailleurs, parmi les premiers visiteurs, au-delà des proches de la «prisonnière de luxe» de Liberté 6, on cite l’ancien ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang. Mais également beaucoup de femmes libérales venues apporter soutien et réconfort à leur sœur de parti.
lequotidien.sn
kasso ku la ni nex na, waxula deug !!!!li ci xett ak saleté, accompagné d’une perte de dignité, mais les surveillants esperent chacuns un retour en grâce de la milliardaire voleuse.
Bien dis une milliardaire voleuse