La constitution américaine, vielle de plus de 200 ans, a très bien légiféré sur le parjure par le mot anglais « impeachment » dont la traduction française est « procédure de mise en accusation d’un élu, en l’espèce du président de la république. L’exemple le plus récent d’impeachment aux Usa a été celui du président Bill Clinton. Il a été mis en accusation pour avoir eu des rapports intimes hors mariage et nie les faits. Parjure, parce qu’en sa qualité de président de la république, comme tout autre citoyen, il ne peut pas mentir au peuple américain qui l’a investi de toute sa confiance.
Le positif sénégalaise ne prévoit dans aucune disposition la possibilité de mise en accusation du président de la république qui bénéfice de l’immunité totale sauf pour haute trahison. Avant d’en venir aux faits, je voudrai exhorter les députés sénégalais à solliciter l avis expert des juristes constitutionalistes afin d’étudier souverainement la possibilité de légiférer sur la procédure de mise en accusation du chef de l’état en cas de trahison et de parjure ; comme c’est cas présentement. Une démocratie n’étant toujours perfectible, je crois que les faits lies au reniement de la parole présidentielle par Macky Sall sont assez interpellative et impose une évolution constitution sénégalaise vers plus d’éthique et de morale : devoir historique. Voila la véritable question qui devrait être incluse dans une quelconque reforme constitutionnelle.
Venons-en aux faits ! Entre les deux tours des élections présidentielles de 2012, le candidat Macky Sall promît aux assisards et conformément à leur conclusion de réduire le mandat présidentiel à cinq ans et de se l’appliquer. Apres avoir été élu président de la république du Sénégal, Macky sall revînt, à plusieurs reprises sur ce fort engagement qui suscitât beaucoup d’espoir aussi bien au niveau africain que mondial. Les déclarations les plus saillantes ont été faites au sommet des chefs d’état de l’union africaine. Devant ses pairs africains, Le Président de la République du Sénégal prît l’engagement de faire un mandat de cinq ans. Ce qui engageât le Sénégal devant l’Afrique. Il en est de même le 18 avril 2012 à l’Elysée avec les éloges du Président Nicolas Sarkozy qui déclarât qu’il n’a pas connaissance d’aucun exemple de leader qui diminue la durée de son mandat. Le Président de la république engageât ainsi le Sénégal devant la communauté européenne. Le 27 juin 2013 à Dakar, Il en sera de même devant le président obama qui saluât le leadership du Sénégal en Afrique et dans le monde. Le Sénégal, par la voix de sa plus haute institution, prît la résolution d’organiser les élections présidentielles en 2017 devant la communauté internationale. Ce n’est plus la personne de Macky Sall, il engage le Sénégal comme le lui permet la constitution, devant l’Afrique et le monde.