Monsieur le président-politicien, quelques jours après votre prestation de serment du 2 avril
2019, je n’avais pas pu résister à la tentation de vous poser cette question : « Président-
politicien, quand vous déciderez-vous à nous prendre au sérieux ? » Le texte a été publié par
quatre quotidiens entre les 16 et 19 août 2019, et je l’avais introduit ainsi : « Oui, président-
politicien, cette question, nous ne pouvons pas nous abstenir de vous la poser. Ne pensez-
vous pas, quand même, que le temps est venu d’arrêter de nous prendre pour des demeurés ?
Depuis votre prestation de serment, le 2 avril 2019, vous vous adressez à nous comme un
président qui entame son premier mandat. Les engagements que vous prenez – oui, vous
avez encore le courage d’en prendre – nous laissent la forte impression que, dans votre
esprit, les sept longues années de votre premier mandat se sont comme par miracle
volatilisées. » Quatre mois et demi environ après, je suis obligé de revenir avec une autre
question, celle du titre du texte que je propose à mes compatriotes. Elle m’a été inspirée,
cette question, par la publication du Rapport 2019 de l’Indice de Perception de la Corruption
(IPC) par le Forum civil.
Les résultats n’ont naturellement déçu ou surpris personne et sont ce qu’ils ont toujours été.
On en a une idée exacte si on parcourt les différents quotidiens du 24 janvier 2020,
lendemain de la publication dudit Rapport. On y lit ainsi : ‘Le Sénégal s’englue dans la zone
rouge’’, ‘’Le Sénégal stagne dans la zone rouge’’, ‘’Le Sénégal, un pays encore très
corrompu’’, ’’Pourquoi le Sénégal reste dans la zone rouge ?’’, etc. Nos autorités suivaient
très attentivement la publication du Rapport, en en connaissant probablement le contenu
qui, en tous les cas, ne pouvait pas leur être favorable. Rien de vraiment surprenant puisque
le Sénégal est devenu un pays corrompu pratiquement à tous les niveaux, en particulier au
sommet de l’État. La veille, coïncidence ou calcul, le président-politicien a présidé le
traditionnel Conseil des Ministres, où des décisions ‘’importantes’’ ont été prises et
annoncées. Parmi celles-ci, la tenue, le vendredi 24 janvier déjà, d’un ‘’Conseil présidentiel
sur le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT)’’ et, en mars
2020, d’un ‘’Conseil présidentiel sur l’Investissement (CPI)’’. Mais, la décision qui a vraiment
surpris et indigné à la fois – car ce politicien pur et dur nous prend vraiment pour des
demeurés –, c’est son invitation de l’Inspection générale d’État (IGE), à lancer sans délai,
‘’une étude sur l’environnement de contrôle dans les ministères’’, dans le cadre de ces
fameux nouveaux ‘’budgets-programmes’’
Nous ne nous attarderons pas sur ces différentes décisions, sauf peut-être sur celle relative à
la mission confiée à l’IGE. Après avoir ‘’instruit’’ – le terme consacré – le Ministre de
l’Économie du Plan et de la Coopération « de préparer avec l’APX SA, la 14 ème session du
‘’Conseil présidentiel sur l’Investissement (CPI)’’ en mars 2020. Il insiste sur « le renforcement
de la fonction contrôle dans les ministères et de la performance dans l’action publique », non
sans rappeler « l’entrée en vigueur en 2020 de la nouvelle gestion publique caractérisée par
l’instauration des budgets-programmes qui implique : (i) l’optimisation de la dépense
publique ; (ii) la modernisation intégrale de l’Administration ; (iii) l’orientation de l’action
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publique vers la performance ». Notre président-politicien ne s’arrête pas en si bon chemin.
Il exige le « le renforcement significatif de la fonction contrôle ainsi que l’évaluation
systématique des politiques publiques » 1 . Et il revient vers l’IGE et lui renouvelle son
invitation ‘’à lancer sans délai l’étude sur l’environnement de contrôle dans les ministères’’.
Avant de poursuivre, le profane que je suis va se donner le toupet de faire connaître son
point de hasardeux sur ce qui pourrait être considéré comme les trois conditions
qu’implique la ‘’nouvelle gestion publique’’ avec l’instauration des ‘’budgets-programmes’’.
Je commence par « l’optimisation de la dépense publique ». Pour le peu que j’en sais,
‘’optimiser’’ ou ‘’optimaliser’’ signifie, selon mon tout Petit Larousse illustré (2012) : « Placer
dans les meilleures conditions d’utilisation de fonctionnement ». On n’a vraiment pas besoin
d’être un spécialiste des finances publiques pour savoir qu’elles sont loin d’être gérées dans
de telles conditions. Il suffit de lire régulièrement la presse et, en particulier, quelques
rapports d’organes de contrôle. Cette première condition d’optimalisation de la dépense
publique sera difficilement satisfaite, avec cette ‘’gouvernance transparente, sobre et
vertueuse’’ que nous vivons en martyrs depuis le 1 er avril 2012. Á moins que le président-
politicien ne change systématiquement de cap, et sans délai, dans l’application de ses
différentes politiques. Ce qui me semble relever pratiquement du miracle, jusqu’à preuve du
contraire.
Je suis aussi réservé quant au sort qui sera réservé à la seconde condition. L’administration
sénégalaise sera difficilement modernisée. On peut bien l’équiper, la doter de technologies
de dernière génération – pour faire moderne – et d’un personnel suffisant, compétent, etc.
Tous ces atouts ne suffiront pas à atteindre le second objectif. Elle draine, depuis le 2 avril
2000, un mal profond qui, tant qu’elle n’en est pas guérie, s’opposera à toute
modernisation, à toute performance. Ce mal, c’est la politisation outrancière. La
gouvernance des Socialistes n’était sûrement pas des meilleures mais, quand ils quittaient le
pouvoir, ils nous ont quand même laissé une bonne administration, une bonne fonction
publique, même si elles n’étaient pas exemptes de toute politique. C’est avec le vieux
président-politicien que tout a été mis sens dessus dessous. C’est lui qui, en politicien pur et
dur, a détraqué toute l’administration sénégalaise comme notre système de rémunération
des agents publics et d’octroi d’indemnités. Son successeur, qu’il a allaité pendant huit
longues années, a retenu de lui bien des leçons, hérité de lui bien des défauts. On peut
même formellement affirmer qu’avec lui, l’administration est plus mal en point encore,
étant devenue pratiquement la propriété exclusive de la famille présidentielle, de l’APR et, à
un moindre degré, de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et des protégés de certains chefs
religieux. Aujourd’hui, les hauts fonctionnaires les plus gradés, les plus compétents, les plus
entreprenants, les plus vertueux, n’ont aucune chance d’être nommés à des postes
stratégiques, s’ils n’appartiennent pas au clan élargi. Les énarques et les ingénieurs de toutes
catégories, les professeurs de talent, les meilleurs docteurs en médecine, etc., perdent de
plus en plus de terrain. Á la place, sont souvent nommés des ‘’économistes’’, des ‘’juristes’’,
des titulaires de tels ou tels ‘’masters’’ délivré parfois on ne sait où. Cette administration du
président-politicien n’a aucune chance de connaître une modernisation intégrale.
1 Et les députés alors ? Le contrôle des politiques publiques ne fait-il plus partie de leurs ‘’pouvoirs’’ ?
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La troisième condition, ‘’ l’orientation de l’action publique vers la performance’’ sera
confrontée au même mal : quand l’action publique se confond avec l’action politique, voire
politicienne, elle ne peut aboutir à aucune performance, en tout cas pas à celle au profit du
plus grand nombre. Il n’y a pas de performance sans évaluation. Or, cette action
administrative est pratiquement inconnue chez nous. Le président-politicien semble s’en
rendre compte en insistant, dans ses recommandations sur ‘’ l’évaluation systématique des
politiques publiques’’, tout en sachant que rien ne sera vraiment pas évalué avec succès,
puisqu’évaluer n’est pas le fort de sa gouvernance meurtrie. Il compte, parmi son proche
entourage, des hommes et des femmes (ministres, directeurs généraux, directeurs,
gouverneurs, préfets, ambassadeurs, etc., qui n’ont jamais été évalués pendant tout le
temps qu’ils sont restés en fonction (huit ans pour certaines, certains d’entre eux /elles).
Nous connaissons au Sénégal des hommes et des femmes qui ont quitté leurs fonctions
après sept ans, en ne marquant leur long passage que par des actes de mauvaise gestion.
Comment peut-on confier des responsabilités importantes à un homme ou à une femme
pendant plusieurs années sans jamais l’évaluer ? La seule évaluation qui semble retenir
l’attention de notre président-politicien, c’est celle qui se fait au lendemain d’une élection
ou d’élections générales. Les heureux gagnants de leurs bases respectives sont récompensés
et les autres, les malheureux vaincus, perdent leurs postes s’ils ne sont pas des très proches
du président-politicien ou des protégés de personnalités influentes, des khalifes généraux
par exemple.
Je pensais d’ailleurs que les ministres étaient déjà préparés en ‘’fast tract’’ dès que l’idée des
fameux ‘’budgets-programmes’’ est née dans l’esprit du président-politicien. En tous les cas,
je ne suis point optimiste quant à la réussite de la modernisation de l’administration et de la
pratique convenable des ‘’budgets-programmes’’.
Pour le premier objectif surtout (la modernisation de l’administration), on devrait y penser
plusieurs années auparavant. On contraire, comme nous l’avons déjà rappelé, on s’est
employé à la détraquer. Outre son caractère politicien, elle est lourde, très lourde. Nous
comptons trop de ministres, trop de directeurs généraux et de directeurs. Peut-être trop de
régions, de départements et d’arrondissements. Tout le monde est pratiquement ministre
ou directeur général. Dans plusieurs de mes modestes contributions, j’ai eu le toupet de
revenir sur cette nécessaire réforme approfondie de l’administration, dans le sens de son
allègement, de son assouplissement. Nous devrions revenir sur cette présentation : ministre,
directeur général, directeur (national), chefs de services (régionaux, départementaux,
locaux). En plus des très nombreux directeurs généraux, nous comptons une pléthore de
secrétaires généraux de ministères, de ministères parfois minuscules et à durée de vie très
limitée. Nous n’oublierons certainement pas la communalisation intégrale. Notre petit pays
compte plus de cinq cents (500) communes. Nombre d’entre elles qui ne le sont que de
noms, arrivent péniblement à boucler un budget annuel de deux millions, et encore ! Sans
compter les limites objectives des différents personnels en place en matière
d’administration communale. Ils comptent parmi eux, de parfaits analphabètes en tout, et
qui occupent des fonctions importantes. L’Acte II (je crois) qui est le père de la
communalisation intégrale est d’essence purement politicienne, électoraliste, comme le
seraient sûrement les décisions prises lors du Conseil des Ministres du 23 janvier 2020.
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Donc, au moment où le Forum civil publie son Rapport 2019 sur l’Indice de Perception de la
Corruption (IPC) au Sénégal, le président-politicien se rappelle comme par enchantement
que l’IGE existe encore et la lance ‘’aux trousses des ministres’’, selon ‘’Sud quotidien’’, et
exige des résultats. C’est vraiment là qu’il se moque de nous, qu’il nous prend pour des
moins que rien. Où étaient l’IGE, la Cour des Comptes, l’OFNAC, pendant ses huit années de
gouvernance ? Pour m’arrêter un instant sur l’IGE, de plus en plus de compatriotes se posent
des questions sur son utilité. Le corps compterait 65-66 hauts fonctionnaires, dont un bon
nombre y a été directement nommé par le président-politicien, voie qu’il affectionne
particulièrement. Selon des informations dignes de foi, le dernier concours de recrutement a
été organisé en 2013. Il s’agissait du concours interne professionnel, réservé aux
fonctionnaires de la hiérarchie A.
Á la place, le président-politicien privilégie le recrutement par voie de nomination par
décret, dénommé ‘’Tout extérieur’’. Donc, depuis 2013, il en abuse vraiment. Or, Cette
forme de recrutement était encadrée, quand le Sénégal était un pays sérieux, par des textes
portant organisation de l’IGE, et devait obéir à des normes précises, notamment en fonction
du nombre d’inspecteurs issus du concours et en service. On constate depuis lors, surtout
ces tout derniers temps, que le président-politicien nomme des membres du clan élargi
(famille présidentielle, APR, etc.), immédiatement après qu’ils ont fait valoir leur droit à une
pension de retraite. Un Ancien gouverneur, un ancien administrateur civil, un ancien
professeur, un ancien conseiller aux affaires étrangères, etc., sont certainement de hauts
fonctionnaires de la hiérarchie A. Cependant, il ne suffit point d’appartenir à cette hiérarchie
pour faire forcément un inspecteur général d’État. Un inspecteur général d’État, le vrai, c’est
quelque chose de sérieux : il ne devrait pas être nommé à partir de considérations
proprement subjectives. Il y a eu un temps où j’ai appris avec surprise, même avec stupeur,
que les inspecteurs généraux d’État (IGE) étaient en formation à Saly. Je m’en étais bien
étonné, étant donné que l’inspecteur général d’État était le plus haut fonctionnaire du
Sénégal choisi, de surcroît, après le concours le plus sélectif organisé dans le pays. Qu’avait-il
donc besoin d’être formé, et par qui l’était-il ? Peut-être, s’agissait-il des inspecteurs
généraux du président-politicien ?
Monsieur le président-politicien, après huit ans de gouvernance opaque, de reniements sans
état d’âme de vos engagements les plus solennels, vous venez nous divertir avec vos
décisions-spectacles du 23 juin 2020. Ce chemin, trop facile pour vous, nous laisse sur notre
faim, celle de toujours depuis huit ans. Si nous avions à donner notre humble avis, ce serait
que, avant toutes autres initiatives concernant votre deuxième mandat :
- vous rendiez à l’IGE son prestige d’antan, et la sortiez de cette situation peu enviable,
semble-t-il, dans laquelle vous la confinez et qui n’est vraiment pas digne de son haut
rang ; - vous leviez votre lourd coude et libériez les dizaines, voire les centaines – qui sait ? –
de rapports d’organes de contrôle que vous écrasez depuis huit (8) ans ; - vous ordonniez à vos services compétents de transmettre à la justice tous ceux
d’entre eux qui recommandent avec force ‘’l’ouverture d’une information judiciaire’’
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contre tel ou tel, pour détournements présumés de dizaines de milliards de francs
CFA. Et DIEU sait qu’ils sont très nombreux ;
- vous leviez votre censure sur la publication annuelle des ‘’rapports publics sur l‘état
de la gouvernance et de la reddition des comptes’’ ; nous sommes en 2020, les
rapports publics de 2016, 2017, 2018 et 2019 ne sont pas encore publiés. Que
cachent-ils de particulier pour que vous vous opposiez, semble-t-il, catégoriquement
à leur publication ? Vos amis y seraient-ils gravement mis en cause ? - vous laissiez l’IGE, l’OFNAC, la Cour des Comptes, l’Autorité de Régulation des
Marchés publics (ARMP) et d’autres corps de contrôle faire librement leur travail,
conformément aux pouvoirs que la loi leur confère ; - vous respectiez votre engagement formel, une fois élu, à permettre à la Cour des
Comptes d’avoir l’œil sur la gestion des budgets de la Présidence de la République,
de l’Assemblée nationale et d’autres institutions ; - vous laissiez les organes de contrôle nous permettre de nous faire une idée nette sur
les nombreux scandales (en l’air) qui jalonnent votre gouvernance, et sur lesquels la
presse est longuement revenue les 23, 24 et 25 janvier 2020 ; - vous réserviez une suite objective et diligente aux recommandations que ces organes
pourraient vous faire, tout au moins à nombre d’entre elles dont personne ne peut
douter objectivement de la pertinence ; - vous nous disiez en toute honnêteté, si vous en êtes encore capable, quel sort vous
réservez à la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CREI), et aux vingt-deux
(22) ou vingt-trois (23) qui restent de la liste que votre gouvernement avait tôt
dressée et publiée ; - vous leviez enfin votre lourde tutelle sur le Procureur de la République, pour qu’il
apporte une suite aux vingt dossiers de l’OFNAC et, semble-t-il, aux plus de cinquante
autres de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF),
qui dorment depuis de longues années sur son bureau, etc.
Donc, Monsieur le président-politicien, vos décisions du 23 juin 2020 nous laissent
indifférents, ne nous divertissent surtout pas. Nous sommes plus sensibles au respect de
votre engagement ferme, une fois élu, à mener, contrairement à votre prédécesseur,
une « politique, sobre, vertueuse et transparente ». Nous sommes bien plus sensibles à la
primauté de la Nation sur le parti. Ce qui est encore loin le cas, sûrement. En attendant,
vous pouvez continuer de nous prendre pour des moins que rien, pour des demeurés,
mais vous risquez une grosse surprise : le peuple est en train de se réveiller petit à petit
et découvre, au jour le jour, qui vous êtes vraiment. Si j’étais pour vous un parent, un
ami, un camarade, je vous conseillerais de vous employer à terminer votre second et
normalement dernier mandat, en rectifiant ce que vous pouvez encore rectifier, et
quitter le pouvoir sur la pointe des pieds, une fois qu’en février ou en mars 2024, vous
aurez remis le pouvoir à votre successeur.
Dakar, le 20 janvier 2020
Mody NIANG
Mody Niang fait le métier le plus facile au monde et surtout le plus hypocrite : critiquer matin midi soir ! Qu’on s’entente bien : c’est normal et même naturel de critiquer la gestion d’un gouvernement qui par définition réussit sur certains plans et échoue dans d’autres, a des actifs ici et des passifs là-bas. Même Obama a été critiqué malgré son bilan élogieux dans plusieurs domaines. Macky n’a -t-il pas réalisé le nouveau Pont de Farafénié qui a complètement transformé la mobilité vers le Sud et relancé les immenses perspectives économiques dans toute la Casamance ? N’a-t-il pas permis à des personnes agées d’être gratuitement consultées dans les hopitaux avec la Carte Sésame ? N’a-t-il pas permis aux enfants de bas âge d’être gratuitement pris en charge dans les hopitaux ? N’a-t-il pas développé les infrastructures rurales avec le PUDC et le DAC ? Mais tous ces actifs n’intéressent pas Mody Niang ni son jumeau Pape Alé Niang (encore un Niang !). Ce qui les intéresse c’est la spéculation politicienne matin midi soir ! Dénoncer des prétendes mauvaises gestions sans jamais apporter toutes les preuves fiables, inciter le peuple à la révolte pour leurs intérêts personnels, appeler à la violence dans la rue en vain, soutenir des opposants sous de faux mentaux de journalistes, etc. etc. Pourtant quand le même Mody Niang a été invité à prouver ses qualité d’homme intègre et travailleur dans un service central de l’État, il a préféré fuir lâchement ses responsabilités ! Pourquoi ? Pour s’adonner à la plus démagogique des occupations : critiquer et critiquer rek…
Ce monsieur le professeur pédants et savant toujours dans ses interpellations péremptoires ! Doutez tant soi- peu de votre positionnement exlamatoire et intempestif. faites vouus oublier…
Excellent article que tout Senegalais devait lire.
Monsieur Niang vous etes un vrai et honnete patriote.
Bientot le peuple senegalais recoltera les fruits de to humble combat
Monsieur Niang est un lanceur d’alerte ,,ce n’est pas facile sous nos cieux ,où critiquer le roi reste un crime de lèse. Majesté ,ces détracteurs au lieu de l’insulter lâchement dans l’anonymat devraient lui opposer des arguments mais puisque dans leur for intérieur ,ils savent que ces propos sont juste’ ils se rabattent dans l’invective .Monsieur Niang est un homme bon ,parce qu’il est soucieux de l’interet de ces concitoyens ,il pouvait rester dans son coin jouir de sa retraite en toute tranquillité sans prendre le risque de se faire insulter par des malotrus