Après avoir intronisé Wade en 2000, la Ligue démocratique (Ld), le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) (et, très certainement Aj/Pads) sont-ils en train de mettre en œuvre les mêmes moyens pour élire, à nouveau, un second ‘roi’ en 2012 ?
Pendant que le Parti socialiste et l’Alliance des forces de progrès se précipitent pour déclarer la candidature de leur leader à la candidature de Bennoo Siggil Senegaal, la Ld et le Pit s’éclipsent. Le Bureau politique élargi de la Ld, tenu samedi dernier, a ‘sacrifié’ la candidature de son leader, Abdoulaye Bathily pour, dit-il, ‘faciliter le choix du candidat de Bennoo’. Un renoncement volontaire, selon le secrétaire général adjoint, Seydou Sy Sall au nom de ‘l’intérêt général’. Le Pit de Maguette Thiam n’ira pas plus loin que la Ld. Son comité central a décidé de ne pas présenter de candidat à la candidature de Bennoo. Et les mêmes arguments sont servis par Thiam et ses camarades : ‘Pour en finir avec le régime libéral et son leader Abdoulaye Wade, il faut un large consensus dans Bennoo.’
Au-delà de leur appartenance à la gauche traditionnelle, le Pit et la Ld ont été les principaux artisans de l’alternance survenue en 2000. Ils ont théorisé et soutenu la candidature d’Abdoulaye Wade avant de le porter au pouvoir. Ont-ils purement et simplement renoncé, en tant que partis politiques, à leur mission de conquête du pouvoir ? Sont-ils devenus de simples faiseurs de roi ? ‘On n’est pas dans une position de faiseur de roi’, objecte Moussa Sarr. Le porte-parole de la Ld explique la démarche de son parti par ‘le besoin de l’unité des forces pour apporter les changements politiques, économiques qu’exigent les populations’. Renoncer à la candidature ne signifie pas, pour la Ld, s’être dérobé à sa mission. Au contraire, ‘cela montre que nous avons fait preuve de modestie et de capacité de discernement des enjeux du moment : faire un grand ensemble autour d’un candidat pour venir à bout du régime en place et prendre en charge les problèmes des Sénégalais’, défend Moussa Sarr. Et, au-delà de la présidentielle, il s’agit, selon lui, de constituer une équipe.
Pour Ibrahima Sène, ‘qualifier la gauche de faiseur de roi, c’est mal la connaître’. A l’instar de son camarade allié, le chargé des questions économiques du Pit renvoie au mot d’ordre de Bennoo : ‘Tous les partis doivent œuvrer pour une candidature unitaire.’ Suffisant, selon lui, pour comprendre la décision de son parti. Mieux, Ibrahima Sène rappelle le rôle fédérateur de son parti au sein de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Le Pit, dit-il, ‘est un parti fédérateur de toutes les composantes de Bennoo. Et nous serons incapables de débloquer la situation si nous nous présentons’. Alors tant que cette fonction revient à son parti, le camarade de Maguette Thiam promet que le Pit ne fera rien qui puisse empêcher les Sénégalais de se retrouver autour d’un programme pour pouvoir changer le pays.
Yakhya MASSALY
si cette sagesse les autres vieux assoiffé de pouvoir l’avaient pour cédé la place au jeune de leur parti je croie enfin le Sénégal sortira du kao CAR ACTUELLEMENT l’heure est aux jeunes de montrer leur capacité du moment que les vieux ont montrés leur limite ils doivent tous aller à la retraite et nous servir de leur sagesse c’est vrai comme le disait notre illustre philosophe kocc « »mak mate na bayi si rew « » donc nous n’avons besoin que de leur expérience pour une vision éclairée.