spot_img

Présidentielle 2012 : le candidat Ibrahima Fall décline un programme de ‘’redressement’’

Date:

Candidat à la présidentielle de février 2012, l’ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahima Fall a décliné jeudi à Dakar les ‘’indications limitatives’’ d’un programme de gouvernement qui vise ‘’le redressement de la situation actuelle de crise morale, culturelle, sociale, économique et politique’’ du Sénégal, en vue de sa ‘’transformation’’.

 

Dans une salle comble de l’hôtel Ngor Diarama, M. Fall, 69 ans, entouré de ses amis, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012, répondant ainsi ‘’favorablement’’ aux appels et initiatives qui avaient exprimé leur ‘’souhait’’ de le voir prendre part à cette joute électorale.

Dans sa posture de candidat, Ibrahima Fall appelle désormais à la préparation et à la tenue du scrutin dans un ‘’climat apaisé, dans la transparence et le respect des droits de tous’’. Cela veut dire ‘’permettre à tous les électeurs en âge de voter’’, notamment les 1.300.000 jeunes, de s’inscrire sur les listes électorales.

Habillé en costume cravate, la mise parfaite, digne des diplomates, le ton posé et solennel d’un discours en français d’abord, puis en wolof pur, le candidat a lancé un ‘’appel pressant à tous les compatriotes qui partagent notre démarche à se joindre à nous’’.

Il les a invités à s’organiser ‘’au niveau de chaque famille, de chaque quartier et de chaque ville en cellules et comités de soutien de la présente candidature’’, en structures ‘’autonomes fonctionnant sur la base du volontariat et de l’engagement désintéressé’’.

Ibrahima Fall a expliqué que sa décision ‘’s’inscrit dans le cadre d’une double conviction’’ : les ‘’graves difficultés’’ qui affectent le pays et l’existence de ‘’ressources humaines pour relever ces défis’’. C’est fort de cette double conviction qu’il s’est présenté comme ‘’candidat libre, indépendant et de large consensus’’.

Appelant à une ‘’alliance de large portée’’, l’ancien sous-secrétaire général des Nations unies, chargé des affaires politiques, entend mettre en œuvre un programme ‘’adossé aux conclusions des Assises nationales et à la Charte de la gouvernance démocratique issue de ces mêmes assises’’.

Face à ses amis, le candidat a décliné ‘’les indications limitatives’’ d’un programme de gouvernement qui vise ‘’le redressement de la situation actuelle de crise’’ qui affecte le pays, en vue de sa transformation en ‘’une vaste entreprise de réarmement moral et de promotion d’un développement fondé sur les priorités et les aspirations’’ du peuple.

‘’Ces indications seront, le moment venu, suivies et précisées par le programme détaillé de notre gouvernement […]. Et, ce programme sera assorti de 111 propositions concrètes à réaliser selon un calendrier d’exécution’’, a dit Ibrahima Fall.

Dans ce programme de redressement, figurent la refondation du système de gouvernance, la réforme du système judicaire, l’assainissement de l’administration, la réforme des secteurs de l’éducation, la santé, la protection de l’environnement, la recherche de la paix en Casamance, la résorption du chômage, le renforcement de la diplomatie sénégalaise, la mise en œuvre d’une politique volontariste en matière d’électricité, avec la promotion des énergies renouvelables, etc.

La ‘’refondation’’ du système de gouvernance politique ‘’occupe une place centrale’’ dans le programme décliné par Ibrahima Fall, qui annonce déjà ‘’la réduction du train de vie l’Etat’’ par l’assainissement des finances publiques, la ‘’suppression’’ du Sénat et des ‘’innombrables et intitules agences’’.

A cela s’ajoutent la ‘’diminution drastique de la taille du gouvernement, ainsi que des effectifs pléthoriques de la présidence de la République, de l’Assemblée nationale, la suppression des dépenses de prestige, le strict contrôle des dépenses budgétaires’’.

En termes de refondation toujours, le candidat Ibrahima Fall, docteur en droit public, propose un système de gouvernance politique marqué par la ‘’suppression de l’actuel régime présidentialiste […] et son remplacement par un régime politique de type parlementaire’’.

Dans ce régime, il y aura la ‘’séparation’’ des pouvoirs, une Assemblée nationale ‘’réhabilité dans ses fonctions de législation, d’aiguillon et de contrôle de l’action gouvernementale ‘’ et une magistrature indépendante.

Enfin, selon M. Fall, ‘’tout dépositaire de la puissance publique sera soumis à l’obligation de rendre compte de sa gestion et sur toute autorité supérieure pèsera une obligation de déclaration de patrimoine à l’entrée et à l’expiration de ses fonctions’’.

Face à ses amis, le candidat a rappelé avoir sacrifié à cette obligation lors de sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement supérieur, sous Abdou Diouf, en 1983.

Aps

 

2 Commentaires

  1. c’est pertinent comme programme.le senegal a besoin de l’experience et de la probitè morale de IBRAHIMA FALL pour s’envoler definitivement vers le dèveloppement.Nous avons marre de ces politiciens inconscients et insoucieux des misères que vivent les sènègalais,nous soutenons sa candidature et souhaitement hautement qu’il soit le quatrieme president de notre cher pays.nako yalla def amen

  2. questions .
    fera tu campagne pour que l’Afrique quitte les Nations unies ?
    feras tu de sorte que Babacar Diagne soient radié de toute distinction étatique? .
    quelle place pour l’éducation non formelle dans tons système ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Football-Conflit autour du Ballon d’Or 2024 : un journaliste namibien flingue Florentino Perez

XALIMANEWS-Sheefeni Nicodemus, journaliste namibien, etait impliqué dans les votes...

Bijou Ngoné célèbre son cinquième mariage

XALIMANEWS- Bijou Ngoné a célébré son mariage avec M....