La Mission d’observation de l’Union européenne (MOE UE) au Sénégal a déployé ce matin un premier groupe de 28 observateurs de longue durée dans le pays, en présence de la cheffe de Mission, Elena Valenciano, membre du Parlement européen. Au total, quelques 100 observateurs issus de 21 Etats membres de l’UE ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada seront présents pour l’élection présidentielle le 24 février.
Dakar, 27 janvier 2019 – Arrivés au Sénégal le 24 janvier, ces 28 observateurs ont d’abord suivi une formation de deux jours sur les aspects politiques, électoraux et sécurité de l’élection présidentielle avant d’être déployés dans les 14 régions administratives du pays. Ils sont venus renforcer les 9 analystes présents à Dakar depuis le 15 janvier.
Ces 28 observateurs dits « de longue durée » assureront le suivi de la phase pré-électorale et de la campagne électorale, de la distribution des cartes d’électeur, des préparatifs et du déroulement du scrutin, ainsi que la compilation des résultats au niveau local.
Ils seront renforcés une semaine avant le vote par 56 autres observateurs dits de courte durée, ainsi que par des diplomates de l’Union européenne en poste à Dakar. Le 24 février, la Mission d’observation électorale de l’UE disposera ainsi d’une centaine d’observateurs sur le terrain.
La MOE UE est présente en accord avec le Gouvernement sénégalais pour l’observation de l’élection présidentielle. C’est la deuxième fois que l’UE mandate une mission d’observation électorale au Sénégal, après celle de la présidentielle de 2012.
« Nous invitons tous les acteurs du scrutin à s’inscrire dans les acquis démocratiques du Sénégal » a rappelé la cheffe de mission, Elena Valenciano
Venue lancer la Mission au Sénégal, Elena Valenciano, Cheffe Observatrice et membre du Parlement européen, a rappelé : « Le Sénégal possède une pratique républicaine bien ancrée avec des alternances pacifiques, y compris à la tête de l’Etat. Nous encourageons tous les acteurs du scrutin à s’inscrire dans ces acquis démocratiques. »
La MOE UE a pour mandat d’effectuer une évaluation approfondie, impartiale et à long terme du processus électoral au regard des normes internationales pour des élections démocratiques. Les observateurs évalueront le processus électoral conformément au cadre juridique sénégalais et des obligations régionales et internationales du pays. Les observateurs sont dans l’obligation de rester impartiaux et de respecter le Code de conduite des observateurs de l’Union européenne. Ils sont également tenus de respecter les lois sénégalaises.
Deux jours après le scrutin, la MOE UE présentera publiquement dans une conférence de presse ses premières observations et conclusions sur le processus. Le rapport final de la MOE UE sera présenté aux autorités et au public quelques semaines après la proclamation des résultats définitifs. Ce rapport comprendra une évaluation plus approfondie du processus électoral, ainsi que des recommandations pour les scrutins à venir.
leral
La MOE UE a pour mandat d’effectuer une évaluation approfondie, impartiale et à long terme du processus électoral au regard des normes internationales pour des élections démocratiques. Les observateurs évalueront le processus électoral conformément au cadre juridique sénégalais et des obligations régionales et internationales du pays. Les observateurs sont dans l’obligation de rester impartiaux et de respecter le Code de conduite des observateurs de l’Union européenne. Ils sont également tenus de respecter les lois sénégalaises.
Cette attitude de neutralité consistant à dire d’emblée que la mission va respecter les lois Sénégalaises est de mauvais augure pour l’opposition, même si, il faut noter: le respect des « obligations régionales et internationales du pays ».
Il appartient dès lors aux experts choisis par toutes les oppositions de mettre l’accent sur le manque de fiabilité du fichier électorale, du paramétrage électronique du système ayant invalidé certains candidats de l’opposition, sans oublier la confection de DUPLICATAS à des milliers voire des centaines de milliers de militants de la coalition au pouvoir. Aller aux urnes sans régler ces préalables serait suicidaire pour tout candidat qui croirait à une victoire. Ceux qui voudraient compter leurs forces à cette occasion sont libres d’y aller, en ayant conscience de ne recueillir que le, les scores déjà programmé(s), c’est à dire 40% à partager en quatre, et plus selon qu’il y aurait deux voire trois opposés au sortant.
L’Union européenne a émis des interrogations sur l’issu du scrutin en RDC avant de prendre acte des résultats toujours contestés par l’opposition. Au Vénézuéla, elle (France, …) il est demandé à Maduro de réorganiser des élections transparentes dans les plus brefs délais au risque de reconnaître le candidat de l’opposition. Qui peut m’explique la cohérence de ces donneurs de leçons qui voient double et sont prêts à se rétracter dès qu’il s’agit de l’Afrique. Il ne faut rien attendre des autres. Les sénégalais doivent rester vigilants. NE SURTOUT PAS FAIRE CONFIANCE À Madické NIANG, à Idrissa Seck, au PDS, à l’autre inconnu de dernière Minute « capable » d’avoir ses parrainages au nez d’un autre Abdoul Mbaye. LA SEULE OPPPOSITION CRÉDIBLE RESTE SONKO. Mais SONKO doit savoir qu’il n’est pas le candidat prodige. Les sénégalais commencent à avoir l’expérience de tous ces rapaces-voleurs-Détourneurs…