XALIMANEWS-Alors que le Dialogue national initié par le chef de l’État sénégalais avait abouti fin février à un « large consensus » sur le fait que la présidentielle ne pouvait pas avoir lieu avant la fin du mandat de Macky Sall le 2 avril, le Conseil constitutionnel a assuré ce mardi 6 mars 2024 qu’elle doit avoir lieu avant cette date.
Après que le Conseil constitutionnel a assuré ce mardi 6 mars que l’élection présidentiel doit avoir lieu avant le 2 avril et rejeté une autre recommandation faite au président Sall et déclaré que la liste des 19 candidats déjà validée par l’institution ne devait pas être révisée, des voix autorisée se sont levées pour
Pour Maurice Soudieck Dione, professeur agrégé en science politique à l’université Gaston berger de Saint-Louis, la date du 31 mars prévue par le CC pour l’élection présidentielle est plus adaptée que celle du 24 mars proposée par le chef de l’État Macky Sall.
« Moi je pense que la date prévue par le Conseil constitutionnel, c’est à dire la date du 31 mars 2024 est mieux adaptée, celle du 24 mars est très courte, si vraiment les candidats doivent disposer de 21 jours de campagne, comme stipulé par le code électoral. A déclaré l’enseignant chercheur. Si vraiment la date date du 31 mars devait être maintenue et que toutes les dispositions sont prises, tout se passerait par rapport aux dispositions de la constitution, qui veut que l’élection se passe bientôt avant la fin du mandat du président sortant. », a-t-il poursuivi avant de préciser, « L’article 36 stipule que le chef de l’État sortant doit diriger le pays jusqu’à l’intronisation de son successeur, tout cela pour qu’il n’y ait pas un vide juridique avec un pays sans président. Il insiste sur la tenue de l’élection pour le 31 mars au lieu du 24 mars . « La date du 31 mars est plus adaptée car elle permet aux candidats d’avoir 21 jours de campagne. Certes après l’élection et la publication des résultats du premier tour il y aura un temps qui va passer. De ce fait le président prendra les dispositions pour qu’on puisse installer celui qui va le suppléer, et cela c’est l’article 36 de la constitution qui le prévoit. »
Pour rappel, Maurice Soudieck Dione avait récemment déclaré sur RFI concernant la Présidentielle au Sénégal, que « Le temps perdu doit être comptabilisé pour fixer une nouvelle date »
tout ce temps pour les caprices d’une personne qui ne mesure pas la dimension et la grandeur de sa mission. trop de regret avec Macky Sall