Entre Karim Wade et Ousmane Sonko, c’est un duel à distance au sommet avec la Présidentielle en ligne de mire laquelle augure d’une lutte acharnée dans les prochains mois.
Bien que la guerre ne soit pas encore déclarée ou ouverte, une bataille feutrée est déjà enclenchée. Qu’il ne le dise pas, mais le leader de Pastef doit savoir que Karim Wade représente un danger pour lui.
Le retour du candidat du PDS risque de fragiliser son électorat. A l’heure, il se susurre que le régime de Macky Sall songerait à la carte de la réhabilitation de Karim Wade et de Khalifa Sall pour mieux acter « le Tout sauf Ousmane Sonko » en 2024.
En définitive, dans ce labyrinthe inextricable de la Real politique, une loi d’amnistie qui permettrait à Karim Wade de se présenter en 2024 chamboulerait à coup sûr toutes les cartes politiques déjà tenues en main par l’actuel « maître du jeu » Ousmane Sonko.
Ce n’est pas aussi un secret de polichinelle que cette embellie Ousmane Sonko depuis 2019, confirmée par son avènement à la mairie de Ziguinchor et des élections locale et législative magistrales, pourrait toujours être noircie par le feuilleton judiciaire Adji Sarr… et un éventuel troisième mandat de Macky Sall est toujours en embuscade pour jeter l’incertitude sur les joutes de 2024.
Toutefois, au cas où Macky Sall ne se présenterait pas en 2024, Karim Wade et Khalifa Sall, en attendant un dauphin désigné de l’APR (Alliance pour la République), seraient des challengers principaux avec du mordant pour Ousmane Sonko, devenu le chef incontesté de l’opposition, depuis le ralliement de Idrissa Seck et Rewmi à la mouvance présidentielle.
Alors le patron de Pastef, en fin stratège, cherche à prendre une longueur d’avance sur ses potentiels rivaux. Sonko qui avait annoncé sa tournée pour le mois de novembre, a changé de date rapprochant son « nemekou tour ».
Sonko est convaincu que le seul candidat qui pourrait basculer son électorat est Karim Wade si jamais il est remis en scelle pour la prochaine présidentielle.
Yewwi-Wallu : une unité de façade
Les leaders de l’inter coalition Yewwi-Wallu ont réussi la prouesse de s’acoquiner lors des législatives emportant 80 sièges à l’Assemblée nationale.
Une situation inédite à l’assemblée nationale. Mais selon certaines indiscrétions, Karim Wade, Ousmane Sonko et Khalifa Sall, ont embarqué les populations en général et leurs propres militants en particulier dans une tromperie qui laissait croire à une unité d’action et de pensée alors qu’ils se vouent mutuellement une profonde inimitié.
Chacun en ce qui le concerne, veut être couronné « Khalife à la place du Khalife » ? S’ils Khalifa Sall et Karim Wade sont amnistiés, l’unité à laquelle renvoie l’inter coalition Yewwi-Wallu ne va jamais prévaloir dans ce cadre hétéroclite et les leaders de l’opposition malgré leurs déclarations de façade et leurs mines de circonstance, vont devoir se séparer. Ils seront obligés de se livrer à un « mortal kombat ». Ainsi, le faux mythe de l’unité fait face à la vérité du terrain politique et la réalité va montrer que Karim et Sonko ne s’entendent autour de rien ni de personne.
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La seule réalité, est que c’est ousmane sonko l’artisan principal du score de l’opposition aux locales et aux législatives. Karim wade se sent réhabilité seulement grâce au travail de sonko. Le PDS fait juste du folklore mais ils le savent, ils doivent leurs 24 deputes a sonko. Le PDS je le répète s’il était allé seul aux législatives n’aurait même pas 10 députés, tandis que si pastef était allé seul aux législatives il aurait au minimum 40 députés. Donc sonko à une avance très significative par rapport à ses potentiels concurrents en 2024 y compris macky sall. Si la présidentielle était une course de 1000 mètres, sonko est déjà à 200 mètres alors que ces concurrents sont sur la ligne de départ.