Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle du 25 février 2024 ont signé, mardi, à Dakar, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions.
Les candidats Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Dièye, ont personnellement signé ce pacte.
D’autres candidats se sont fait représenter à cette cérémonie. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Des mandataires ont signé à leur place.
« L’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, permettra d’avoir des institutions fortes, gage de bonne gouvernance démocratique », a martelé Dior Fall Sow.
Parlant au nom des initiateurs de ce pacte d’engagement, l’ancienne procureure est d’avis que l’application de ces textes consensuels aurait dû connaitre une effectivité »depuis longtemps ».
Les Assises nationales du Sénégal font référence à des consultations citoyennes organisées entre le 1er juin 2008 et le 24 mai 2009, en vue de trouver « une solution consensuelle, globale, efficace et durable » aux problèmes auxquels le pays faisait face dans plusieurs domaines (éthique, politique, économique, sociale et culturel).
La Commission nationale de réforme des institutions, mis en place quelques années plus tard, en 2023, a produit un rapport portant sur un catalogue de mesures censées renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, les libertés publiques, etc.
aps.sn
on se rappelle qu’un certain Macky Sall n’avait pas signé et traînait les pieds mais voulait le soutien de ceux qui y ont participé. Sous Macky les assises nationales n’auraient pas se tenir car organisées par l’opposition. Assises nationales c’est plus de fix ans en arrière en parler maintenant nous fait clairement voir le recul démocratique qud l’on a connu sous son magistère. voilà la différence entre l’excellence et la médiocrité.