XALIMANEWS- Feu vert. Le ministre américain de la Justice Bill Barr a autorisé ce lundi l’ouverture d’enquêtes sur d’éventuelles irrégularités lors de la présidentielle du 3 novembre, dont Donald Trump assure qu’elle a été entachée de « fraudes », sans apporter de preuves.
Bill Barr, l’un des ministres les plus loyaux au président sortant, a souligné que cette autorisation, adressée aux procureurs fédéraux du pays, n’indiquait pas que le ministère de la Justice avait des preuves de l’existence de véritables situations de fraudes. « Je vous autorise à enquêter sur des allégations substantielles d’irrégularités concernant les votes ou le comptage de bulletins avant la certification des élections dans vos juridictions, dans certains cas », a-t-il écrit dans sa lettre.
« De telles enquêtes peuvent être menées s’il existe des allégations claires et potentiellement crédibles d’irrégularités qui, si elles étaient avérées, pourraient potentiellement avoir un impact sur le résultat d’une élection fédérale dans un Etat », ajoute-t-il.
Pas de preuves et peu d’espoir
À la suite de l’ordre de Bill Barr, le responsable du service en charge des crimes électoraux, qui supervise les enquêtes pour fraude, a annoncé sa démission, selon plusieurs médias nationaux. Richard Pilger a expliqué sa décision dans un mail envoyé à son équipe, expliquant « après avoir étudié les nouvelles règles et leurs ramifications, [devoir] malheureusement démissionner de mon poste », selon le New York Times.
Par Le Parisien avec AFPLe 10 novembre 2020 à 07h35, modifié le 10 novembre 2020 à 07h36
Feu vert. Le ministre américain de la Justice Bill Barr a autorisé ce lundi l’ouverture d’enquêtes sur d’éventuelles irrégularités lors de la présidentielle du 3 novembre, dont Donald Trump assure qu’elle a été entachée de « fraudes », sans apporter de preuves.
Bill Barr, l’un des ministres les plus loyaux au président sortant, a souligné que cette autorisation, adressée aux procureurs fédéraux du pays, n’indiquait pas que le ministère de la Justice avait des preuves de l’existence de véritables situations de fraudes. « Je vous autorise à enquêter sur des allégations substantielles d’irrégularités concernant les votes ou le comptage de bulletins avant la certification des élections dans vos juridictions, dans certains cas », a-t-il écrit dans sa lettre.
« De telles enquêtes peuvent être menées s’il existe des allégations claires et potentiellement crédibles d’irrégularités qui, si elles étaient avérées, pourraient potentiellement avoir un impact sur le résultat d’une élection fédérale dans un Etat », ajoute-t-il.
Pas de preuves et peu d’espoir
À la suite de l’ordre de Bill Barr, le responsable du service en charge des crimes électoraux, qui supervise les enquêtes pour fraude, a annoncé sa démission, selon plusieurs médias nationaux. Richard Pilger a expliqué sa décision dans un mail envoyé à son équipe, expliquant « après avoir étudié les nouvelles règles et leurs ramifications, [devoir] malheureusement démissionner de mon poste », selon le New York Times.
Les enquêtes sur les fraudes électorales sont normalement du ressort de chaque Etat, qui établit et contrôle ses propres règles électorales. Et le ministère américain de la Justice n’intervient d’ordinaire pas dans ce genre de situation jusqu’à ce que les décomptes des votes soient certifiés et les recomptages terminés.
L’équipe de campagne de Donald Trump mène des batailles judiciaires dans plusieurs Etats remportés sur le fil par Joe Biden – Pennsylvanie et Nevada en tête – pour tenter de contester leurs résultats. Ces efforts sont notamment menés par les fils du Président sortant, qui relayent des allégations de fraude et d’irrégularités électorales, sans preuves à l’appui.
« Si les allégations sérieuses doivent être traitées avec beaucoup de soin, les réclamations spéculatives, fantaisistes ou farfelues ne doivent pas servir de base à l’ouverture d’enquêtes fédérales », a prévenu le ministre de la Justice.
Reste que le camp Donald Trump a peu de chance de parvenir à ses fins, de nombreux responsables locaux ayant mis la campagne au défi de fournir des preuves des allégations de fraude.
Le Parisien