Dans la nuit de mardi à mercredi, avant même les résultats de la présidentielle américaine, Donald Trump a évoqué une «fraude», accusant, les démocrates de vouloir «voler» l’élection.
Plus tard, dans la journée, le président sortant est revenu à la charge, en tentant de semer le doute sur les l’évolution des dépouillement toujours en cours dans certains Etats.
«Hier soir j’avais une bonne avance, dans de nombreux Etats-clés, a-t-il tweeté. Puis, un par un, ils ont commencé à disparaître magiquement avec l’apparition et le comptage de bulletins surprise».
En réalité ce renversement de situation observé dans certains Etats, comme le Michigan, s’explique simplement par l’ampleur des votes par correspondance, qui sont comptés après les autres et rallongent le dépouillement.
Cette mise en doute du processus démocratique par Donald Trump a donc été critiquée de toutes parts, jusque dans son propre camp. «Cet argument n’a aucun fondement, aucun», a estimé le républicain Chris Christie, ancien procureur fédéral et gouverneur, qui a conseillé Donald Trump pour la préparation des débats présidentiels. «C’est une mauvaise décision stratégique. C’est une mauvaise décision politique.»
«Stop. Les bulletins seront comptés et soit vous perdrez, soit vous gagnerez. Et l’Amérique l’acceptera. La patience est une vertu», a tweeté de son côté le parlementaire républicain de l’Illinois Adam Kinzinger.
«J’ai été très bouleversé par ce que je viens d’entendre le président dire», a quant à lui déclaré Rick Santorum, ancien candidat à l’investiture républicaine en 2012 et 2016, et qui commente l’élection présidentielle sur CNN.
Avec Cnews