Dans les officines du pouvoir libéral, ceux qui militaient vaille que vaille pour l’augmentation de la caution présidentielle semblent avoir eu gain de cause.
En effet de 25 millions de fcfa au départ, ils proposaient de monter la barre à 100 millions de fcfa, en construisant leur argumentaire en vue d’éliminer les candidatures fantaisistes et théâtrales.
De sources concordantes, « la caution serait probablement portée à 150 millions à la présidentielle de 2012, avec une clause de remboursement pour ceux qui auront un score d’estime », renseigne notre interlocuteur sous couvert de l’anonymat. C’est maintenant la règle dans la sous-région.
Au Mali, elle serait en hausse de 20 millions de fcfa à 50 millions. En Guinée-Conakry, la caution était fixée à 500 millions de francs guinéens avant que le Général Sékouba Konaté ne la rapporte à 400 millions. Au Bénin, sur proposition des députés de l’opposition, elle passe de 5 millions en 2006 de fcfa à 100 millions de fcfa en vue de la présidentielle de 2011. « Il est clair que l’Etat ne prendrait pas inutilement en charge des candidatures de diversion qui coûteraient énormément cher au contribuable sénégalais pour amuser la galerie », martèle notre source.
Si ce montant devient effectif c’est Me Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng et Macky Sall qui vont se frotter les doigts. Quant à Talla Sylla, Cheikh Bamba Dièye et les autres, ils peuvent commencer à cotiser à quinze (15) mois des élections générales.
Bitimrew.net