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Obama félicite Alassane Ouattara et met garde…

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Côte d’Ivoire : la victoire d’Alassane Ouattara ne doit pas être contestée

M. Alassane Ouattara se félicite de sa victoire avec des membres de famille le 2 décembre 2010 à Abidjan (Côte d'Ivoire).  (AP Images)

M. Alassane Ouattara se félicite de sa victoire avec des membres de famille suite à l’annonce de la commission électorale des résultats de l’élection, le 2 décembre 2010 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Par Charles W. Corey
Rédacteur

Washington – Les résultats provisoires du second tour de scrutin de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le 28 novembre, donnant pour gagnant le candidat de l’opposition Alassane Ouattara avec 54,1 % des suffrages, doivent être vus comme « une victoire pour le peuple ivoirien » et ne doivent pas être contestés, a déclaré le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald.

Lors de l’entretien qu’il a accordé à America.gov le 2 décembre, après l’annonce des résultats provisoires, M. Fitzgerald a souligné que l’issue de l’élection montrait bien que M. Ouattara « était le choix du peuple ivoirien pour ramener le pays à une démocratie pluripartite ».

Selon des dépêches de presse, le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté la déclaration de la Commission électorale indépendante annonçant la victoire de M. Ouattara aux urnes. De plus, l’armée ivoirienne aurait ordonné la fermeture de toutes les frontières du pays.

Dans un communiqué diffusé le 2 décembre, le porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, M. Mike Hammer, a déclaré que les autorités ivoiriennes avaient le devoir « de laisser le processus démocratique se dérouler de manière pacifique et transparente ».

« Les États-Unis condamnent les actes de violence et d’intimidation visant à faire dérailler le processus démocratique et exhortent toutes les parties à s’abstenir de toute violence et de tout propos provocateur », a indiqué M. Hammer.

Les résultats – 54 % pour M. Ouattara contre 45,9 % pour le président sortant, M. Laurent Gbagbo – « montrent assez clairement que M. Ouattara a gagné. Le gouvernement des États-Unis félicite Alassane Ouattara pour cette victoire. Nous applaudissons également le président Gbagbo pour avoir tenu ces élections longtemps attendues. La Côte d’Ivoire est en état de crise politique depuis 2000, soit plus de dix ans. Le peuple ivoirien a attendu patiemment de pouvoir voter à nouveau. Je pense que la très importante participation au scrutin, tant au premier qu’au second tour, montre que le peuple ivoirien a parlé. »

« Toutefois, a-t-il poursuivi, la situation en Côte d’Ivoire est très compliquée, avec des problèmes politiques et sociaux qui résistent parfois à une solution. À l’heure actuelle, le fait le plus important est qu’Alassane Ouattara est le choix du peuple. »

Selon le haut responsable du département d’État, on prévoit que « dans cette course où tous les observateurs accrédités et crédibles ont qualifié les élections de libres et justes, ouvertes et transparentes, les résultats devraient rester définitifs. »

Selon le code électoral ivoirien, a indiqué M. Fitzgerald, les résultats provisoires doivent être soumis au Conseil constitutionnel pour ratification. « Mais clairement, puisque tout le monde a dit – tous les observateurs crédibles, y compris ceux des Nations unies – que l’élection était libre et honnête, nous pensons que le Conseil constitutionnel n’aura aucun motif de modifier les résultats finaux. »

En ce qui concerne les relations américano-ivoiriennes, M. Fitzgerald a reconnu qu’elles avaient « connu des difficultés ces dix dernières années en raison de la crise politique ». Cependant, les États-Unis se sont efforcés, dans de nombreux forums multilatéraux, tels que l’ONU, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine, d’aider à réintégrer la Côte d’Ivoire à la communauté internationale des gouvernements démocratiques. « Ces dix années ont été longues. Mais au final, un avenir très prometteur attend la Côte d’Ivoire et nous félicitons le peuple ivoirien. »

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d’information internationale du département d’Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

3 Commentaires

  1. Laurent Gbagbo est en train d’abattre ses dernières cartes. On espère pour lui qu’il ne va plus ouvrir les frontières qu’il est entrain de fermer. C’est triste pour la Côte d’Ivoire. C’est triste ce qui se passe. La Côte d’Ivoire aura deux présidents bientôt si Laurent Gbagbo continue de s’accrocher au pouvoir. Le FPI n’a qu’à s’en prendre à lui-même, puisqu’au lieu de laisser la CEI travailler, ils ont posé des entraves et mené une osbtruction qui n’a pas permis que les choses se passent comme il faut. Ils viennent de couper FRANCE 24, RFI mais Africa24 continue d’émettre. Peuvent-ils couper également la RTS, ORTBF et autres télé africaines. Gbagbo se comporte exactement comme Robert Guéi l’a fait en 2000. IL a perdu mais il ne veut pas reconnaître sa défaite et partir. Quelle honte pour lui. Je souhaite qu’il se barricade dans son pays. Personne n’en sort. Personne ne rentre. Mais les Ivoiriens auront le temps de s’occuper de lui. Il croit qu’il est fort alors qu’il fait tout ce boucan, parce qu’il a l’armée avec lui. Mais le peuple ira le prendre pour mettre fin à son imposture. On nous parle de delai pour la CEI. Pourtant au premier tour, le président de la CEI a proclamé les résultats après minuit, sans que l’on n’ait parlé d’invalidation. Ensuite Laurent Gbagbo a pris l’article 48 pour organiser le deuxième tour trois semaines après le premier tour, au lieu de deux semaines. La constitution a été violée. Mais pourquoi à cause d’un retard de seulement dix heures de temps environ, l’on veut crier au loup. Règles à géométries variables. Dans les casernes, les soldats commencent à être excédés par ce qui se passe. L’onuci et la licorne sont excédés et envisagent d’aller prendre le contrôle de l’aéroport pour sécuriser leurs ressortissants. Les forces étrangères n’excluent même pas d’aller libérer la télé pour qu’elle cesse d’intoxiquer les Ivoiriens et de semer la haine partout! Quelle désolation. Le temps est venu de mettre fin à cette forfaiture. Les Ivoiriens pourrainet faire des journées ville mortes et un blocus économique du pays pour obliger Laurent Gbagbo à accepter de quitter le pouvoir. Comment un président peut-il être fier d’exclure des pans entiers de sa population pour se faire élire. Contester les résultats du Nord, c’est continuer de considérer les populations de là bas, comme des sous ivoiriens, des barbares. Refuser de prendre en compte leurs suffrages, c’est montrer un mépris réel pour près d’un million d’Ivoiriens concernés. Sans oublier les exactions et les drames vécus par les baoulés, ainsi que les ressortissanst du Nord dans le Sud e le Sud ouest parce qu’ils ne sont pas des adeptes de la réfondation. LAurent Gbagbo a fait trop de mal à la Côte d’Ivoire. Il a concentré en ses mains plus de pouvoirs qu’Houphouët lui même n’a jamais eus. Et il trouve que dix ans ce n’est pas trop, après tout le mal qu’il nous a fait. Mais qu’attendait-il du Nord? Qu’attendait-il du PDCI, après avoir nargué Bédié? Qu’attendait-il du Nord, ou il n’est pas allé pour le second tour? Qu’attendait-il des Ivoiriens avec cette mauvaise campagne électorale qu’il a faite? Qu’il abattent bien ses dernières cartes, et qu’il sache que le peuple ivoirien ne va pas le louper. Que personne ne soit dupe: Laurent Gbagbo n’est pas manipulé. C’est lui et lui seul qui manipule tout le monde. Donc il ne sert à rien de chercher à voir les gens autour de lui.

    Enfin il est bon de savoir que pendant qu’il bande encore ses muscles avec quelques militaires partisans, à coté de la grande majorité qui reste républicaine, les proches de Laurent Gbagbo commencent déjà à négocier avec le staff de Ouattara et à préparer l’après Gbagbo. Ainsi après avoir contribué à financer la campagne du RHDP, des cadres comme Jacques Anouma, JoelDervain et même le beau frère Kassoum Fadiga actionnent leurs contacts auprès de Ouattara pour négocier une protection en cas de transition. De toutes les façons, le président Ouattara a promis dejà qu’il n’y aurait pas de chasses aux sorcières. Que dire de Gossio qui met en avant le fait que sa grand mère est Dioula. Sans oublier que ce Jeudi 02 Décembre Désiré Tagro a été apperçu dans un hotel de la place, en compagnie d’Adama BICTOGO, et Marcel Amon Tanoh. Que pouvaient-ils bien se dire en cette période délicate? Dans quelques jours on verra….Bon vent…

    N’Takpé Marlène

  2. Merci pourtout, je ne savais pas qu’une femme avait aussi une analyse claire de la chose. Nous somme fatigué mais qu’il sache que celui qui tue par l’épée moura par l’épée. Guéi a confisqué le pouvoir en tuant des innocents lors de la proclamation des resultats en 2000 mais il s’en est allé avec du sang de les mains et tous le monde sait qu’il n’a pa échappé à la loi de BOOMERANG. C’est ce que Gbagbo ignore.

  3. Bira, bonne analyse de la situation, moi aussi pense que Gbagbo est traqué comme un animal pas d’issue pour lui, il sait aussi qu’il va finir par le TPI, il entrainer la mort des innocents avec lui, sinon lui même sait que c’est fini pour lui, mais il veut perdurer le suspens, incriminer d’autres personnes avec lui

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