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Pris en flagrant délit d’ attentat à la pudeur, le prévenu déclare à la barre:«Mon sexe est sorti tout seul de mon pantalon »

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Serigne Bara Ndiaye a été pris en flagrant délit, de surcroît dans la salle du Tribunal des flagrants délits, en train de procéder à un attentat à la pudeur. C’était la semaine dernière, alors que la salle d’audience était pleine, le prévenu en a profité pour se serrer contre la dame Oumy Sokhna Diassé. Attirée par le bruit qui provenait de derrière, c’est un des assesseurs qui avertit le président du tribunal qui, par la suite, sera informé par les gendarmes, que l’homme en question s’adonnait à un attentat à la pudeur. C’est ensuite que le mis en cause pris, le sexe hors de la braguette, a été par la suite conduit à la Brigade des affaires générales (Bag) de la Dic par les gendarmes, sur ordre du président du tribunal.
Hier à la barre des flagrants délits, Serigne Bara Ndiaye a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Interrogé par le juge sur son acte, il dira tout simplement qu’il ne pouvait se retenir, avant de demander pardon. Il avance qu’il a l’habitude de venir au tribunal pour suivre les audiences, mais le plus drôle dans cette histoire, c’est lorsque le prévenu déclare : «Mon sexe est sorti tout seul de mon pantalon.» C’est pourquoi, madame le procureur dira, dans son réquisitoire, que Serigne Bara «prend les gens pour des demeurés», avant de lui demander d’aller se faire soigner.
L’avocat de la partie civile considère que le prévenu est un «chasseur pervers», et il n’est pas malade. Il soutient d’ailleurs que ce dernier ne mérite aucune circonstance atténuante car, «il s’est comporté comme un malotru, si l’on prend en compte le lieu et les circonstances dans lesquelles ces faits se sont produits». Pour la partie civile, le prévenu doit sentir les rigueurs de la loi pénale. Puisque sa cliente était tellement «gênée» qu’elle n’a pu assister à l’audience. Ainsi, l’avocat a demandé le franc symbolique, à titre de réparation.
La procureur est revenu sur les faits et a expliqué que le prévenu a procédé à un attentat à la pudeur et outrage aux mœurs. Elle a estimé que c’est un individu dangereux à qui la clémence ne peut être accordée, compte tenu du lieu symbolique où les faits se sont déroulés. Ainsi, jugeant que le délit est constitué, elle a requis 2 ans de prison ferme assortis d’une décision d’interdiction de séjour au tribunal à Serigne Bara Ndiaye.
Les avocats de la défense ont tout simplement demandé pardon à toutes les femmes. Me Pape Jean Séye, à l’instar de ses autres confrères, a jugé les faits regrettables et contraires à la morale, surtout que leur client est un homme marié avec des enfants. Les quatre avocats ont demandé au tribunal une application bienveillante de la loi, car leur client «a besoin de se faire soigner et non de rester en prison».
Finalement, Serigne Bara Ndiaye a été condamné à 3 mois ferme.
lequotidien.sn

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