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Prise en charge de la santé mentale : Sadio Mané invité à jouer pour la cause

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Après la formation des acteurs et son implantation sur toute l’étendue du territoire national, le Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams) dont le coordonnateur est Abdoulaye Guèye, se bat pour une meilleure prise en charge des malades mentaux avec la construction de centres de socialisation. Il invite Sadio Mané à porter le combat pour l’optimisation de la prise en charge de cette question.

Attirant l’attention des communautés sur la santé mentale, devenue primordiale, Abdoulaye Guèye, coordonnateur du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams), invite Sadio Mané, l’emblématique attaquant des Lions et de Liverpool, à porter ce combat. «Nous voulons que Sadio Mané porte le combat de la promotion de la santé mentale et le retrait des malades mentaux de la rue. Sadio Mané, aujourd’hui, incarne des valeurs par son éducation, sa persévérance. Nous pensons que Sadio Mané pourrait être emblématique pour porter le combat de la promotion de la santé mentale. Nous lui tendons la main et ferons tout pour l’avoir et lui parler, pour qu’il vienne porter ce combat. Je suis persuadé qu’il va nousaccompagner. Il croit en Dieu, il l’a démontré partout où il est passé», plaide Abdoulaye Guèye, coordonnateur de la Coalition communautaire ­­anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams). Il annonce la construction de ­centres de socialisation pour les malades mentaux.
Sollicitant l’appui du ­président de la République, du ministre de la Santé, des guides religieux, du clergé pour la concrétisation de ce projet qui vise à mettre en place des ­centres de socialisation dans des zones stratégiques, le coordonnateur du Reposams se montre très sensible à la cause des malades mentaux errants. Il souhaite ainsi mettre fin à leur calvaire à travers la mise en place de ces centres. «Nous avons unprogramme qui consiste à mettre en place des centres de socialisation et de suivi psychosocial pour les faire revenir dans la vie afin qu’ils soient accompagnés. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont abandonnés. C’est un peu difficile de garder des personnes avec un état pathologique qui, souvent, les rend agressives dans des ­périmètres très réduits où il y a des femmes enceintes, des ­personnes âgées, des enfants», expose Abdoulaye Guèye.

Après l’érection des centres de socialisation, il espère que le ministère de la Santé va y ­affecter le personnel nécessaire pour une meilleure prise en charge de ces malades mentaux. Car le souhait de Abdoulaye Guèye est de les réinsérer dans la société, en toute quiétude. «Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur des personnes qui sont dans les rues de manière vraiment regrettable. Les malades mentaux sont nos frères, ce sont des êtres humains qu’il faut assister. Nous ne pouvons pas toujours revendiquer notre croyance en Dieu et regarder nos frères dans les rues, dans des situations vraiment précaires. Donc on a pensé qu’il fallait faire quelque chose parce que la santé mentale se situe à trois niveaux. Il faut d’abord que lescommunautés puissent réagir, aller vers la prévention, la sensibilisation, mais aussi l’orientation vers les structures de prise en charge. Une fois dans ces structures, ce sont les médecins, les psychiatres et psychologues qui, à leur tour, vont faire leur travail», appuie le coordonnateur du Reposams.

A l’heure actuelle, le réseau est dans une logique de sensibiliser les autorités dont le président de la République et le ministère de la Santé, avec ­l’accompagnement de la Division de la santé mentale, les chefs religieux et établissements ­scolaires, avant de lancer un ­téléthon pour une levée de fonds destinée à financer la construction de ces centres de socialisation. Il espère les réaliser d’ici 2023, après avoir entamé la deuxième phase du plan ­d’actions élaboré «depuis très ­longtemps». «La première phase consistait à la formation des acteurs et l’implantation du réseau sur l’étendue du ­territoire national. Aujourd’hui, c’est fait avec l’accompagnement de la Division de la santé mentale, à travers son chef, Dr Augustin Tine», se réjouit Abdoulaye Guèye.

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