XALIMANEWS- Le prix Nobel de médecine 2024 a été attribué lundi, conjointement aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte du microARN et son rôle dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes, a annoncé lundi l’organisme décernant le prix.
Gary Ruvkun et Victor Ambros sont des biologistes moléculaires. Ils sont récompensés pour leur découverte des microARN, nouvelle classe de molécule ARN minuscule jouant un rôle crucial dans la régulation de l’activité des gènes.
« Leur découverte révolutionnaire a révélé un principe de régulation des gènes complètement nouveau qui s’est avéré essentiel pour les organismes multicellulaires, y compris les humains », écrit lundi l’Assemblée Nobel de l’institut Karolinska de Stockholm, qui décerne le Nobel de physiologie ou de médecine. Les microARN « sont d’une importance fondamentale pour le développement et le fonctionnement des organismes ».
Découvertes publiées en 1993
Victor Ambros, 70 ans et Gary Ruvkun, 72 ans, ont publié en 1993 dans deux articles séparés leurs découvertes sur « un nouveau niveau de régulation des gènes » qui s’est avéré décisif. En collaboration, mais travaillant séparément, ils ont mené des recherches sur un ver rond d’un millimètre, C. elegans, afin de déterminer pourquoi et quand les mutations cellulaires se produisaient.
« Un dérèglement de la régulation des gènes peut entraîner des maladies graves telles que le cancer, le diabète ou l’auto-immunité. C’est pourquoi la compréhension de la régulation de l’activité des gènes est un objectif important depuis plusieurs décennies », souligne le communiqué.
L’an dernier, le prix Nobel de médecine avait consacré les avancées de la chercheuse hongroise Katalin Kariko et de son collègue américain Drew Weissman dans le développement de vaccins à ARN messager, décisifs dans la lutte contre le Covid-19.
En vérité, les découvertes scientifiques qui sont primées au Nobel ne sont pas toujours révolutionnaires (grande utilité pour la santé), car le fait d’une névrose – et donc d’un “égarement” (tourmente). Et il faut aussi se désoler qu’il y’a encore quelques idéalistes qui croient à la ‘’toute puissance de la science’’ ; ils vont bientôt déchanter quand la réalité leur montrera ses limites. Oui, je persiste à croire, comme beaucoup de confrères, que la Science a fait fausse route ; les chercheurs ont brûlé des étapes importantes ; ils ont négligé l’étape ‘’philosophique’’ de la recherche qui en est pourtant le temps primordial et qui englobe nécessairement la dimension religieuse. pour s’orienter au mieux ; sinon, c’est inévitablement la tourmente (la névrose) qui, du fait du foisonnement des idées qu’elle génère, peut être à l’origine de découvertes, mais le plus souvent non essentielles, parfois inutiles voire saugrenues, constituant une perte de temps et d’argent considérable. Et il faut oser le dire, beaucoup de découvertes scientifiques ne sont que le fait d’une névrose (tourmente spirituelle). Et au demeurant, cette étape philosophique qui doit être le premier temps de toute recherche scientifique ne pourrait se passer de la religion (conception islamo judéo chrétienne de l’homme de l’univers et de la vie). Il est donc nécessaire de dé-séculariser nos sociétés – une entreprise titanesque !
Et certes, être scientifique, c’est de nos jours, être avant tout “rationnel”, mais pas exclusivement, car tout savant qui ne se consacre qu’au rationnel et qui élimine l’irrationnel dans son domaine d’investigation finira inexorablement par perdre sa rationalité. Actuellement, la plupart des médecins croyants (musulmans, chrétiens et juifs) sont en train de vivre une véritable « aventure ambiguë » ; oui, ils ont des convictions religieuses quasi inébranlables, mais leurs maîtres occidentaux, généralement athées ou agnostiques, trouvent indécent d’en parler ou de les intégrer dans un projet de recherche scientifique (axes de recherche), alors qu’aucun principe épistémologique ne l’interdit. Il est donc grand temps de se libérer de cette « dictature idéologique » et de réconcilier ces deux types de rationalités (scientifique et religieuse) qui, loin d’être antinomiques, doivent fusionner et féconder pour faire évoluer véritablement nos connaissances scientifiques – L’illustre Avicenne (dont le nom est porté par le service des urgences chirurgicales de l’Hôpital Dantec et d’un hôpital en France) était médecin, philosophe et exégète du Coran. Oui, c’est dans cette perspective que doivent s’inscrire nos réflexions sur la plupart des problématiques sanitaires (santé mentale et physique).
Il est donc temps que notre médecine moderne – qui est laïque par essence – reconnaisse le rôle et la place de la spiritualité qui, indéniablement, améliore notre hygiène de vie, nous libère du stress et de l’anxiété, change donc nos schémas de fonctionnement biologique et prévient efficacement les maladies psychosomatiques ; et même une fois installée, l’évolution et le pronostic devraient en être positivement influencés. Et véritablement, il s’agit là du nouveau paradigme pour la santé avec des perspectives très prometteuses pour l’améliorer dans le monde entier …
Et dans cette perspective, nous devons aussi avoir le courage de déplorer le diktat de l’industrie pharmaceutique, en ce qui concerne la recherche scientifique. Oui, le business tue la recherche !