Pro et anti-Pape Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture

Xalima news – Plus les jours passent, plus la crainte d’un fiasco de la présente saison agricole se précise. En effet, alors que le mois d’août est d’habitude le mois où la plupart des cultures ont fini d’atteindre la phase de maturité, ce n’est point le cas cette année. Car dans la presque totalité du bassin arachidier, les semis n’ont pas fini de germer. D’ailleurs certains sont obligés de semer à nouveau, du fait du déficit de précipitations.
Une situation qui n’est pas sans conséquence chez les acteurs qui se renvoient la balle. Les membres de la fédération des paysans du Sine Saloum imputent leur sort peu enviable au Dr Pape Abdoulaye Seck, le ministre de l’Agriculture. Au cours d’une assemblée générale tenue il y a quelques jours, ils ont indexé le patron du Département de l’Agriculture qu’ils accusent de n’avoir pas pris les dispositions nécessaires pour prévenir la «crise». Dans leurs griefs, les compagnons de Tamsir Ndiaye dénoncent de mauvaises semences et l’absence de réaction.

Une sortie considérée comme une déclaration de guerre par les paysans opérateurs et producteurs de Foundiougne qui ont organisé à leur tour une assemblée générale ainsi qu’une visite de terrain pour démonter l’argumentaire de Tamsir Ndiaye et Cie. Tenue à Diagnène, l’Ag a été une occasion pour l’association des paysans et opérateurs de Foundiougne de se muer en avocat défenseur du ministre de l’Agriculture. Selon Pape Diagne, ceux qui s’en prennent au ministre le font par pure méchanceté. Car, remarque-t-il, ils savent que la pluie est du ressort de Dieu. Pour ce qui est des mesures que l’Etat déroule, il cite les semences hâtives, échangées à raison de 100 f le kilogramme pour le niébé, le sorgho et même la pastèque. A côté de ces mesures, le ministre a ouvert ses portes pour des réunions tous les quinze jours avec tous les acteurs. Suffisant pour qu’ils demandent aux détracteurs du ministre de cesser les attaques contre Pape Abdoulaye Seck et d’aller s’occuper de leurs champs s’ils sont des cultivateurs.

Source: L’As