Le procès en appel de Khalifa Sall et Cie a débuté ce lundi à la Cour d’appel de Dakar. Déjà les militants du maire de Dakar sont massés devant la salle d’audience, demandant à la Cour de libérer le socialiste.
Au niveau de la salle d’audience, les débats s’annoncent houleux. Déjà les hostilités sont déclenchées entre le Premier président de la Cour d’appel, Demba Kandji, qui préside l’audience et les avocats de Khalifa Sall.
Les avocats de Khalifa ont, dès l’ouverture du procès, soulevé des exceptions, soutenant que leur client est arbitrairement privé de sa liberté. Et que le procureur général près la Cour d’appel a fait des omissions volontaires sur les convocations.
Se montrant ferme, les avocats de la défense ont, en conséquence, demandé le report de l’audience.
Mais le président de la Cour, Demba Kandji, estimant que les avocats sont en train de faire du sabotage, a décidé de suspendre l’audience. Il a décidé de faire appel à un membre du conseil de l’ordre des avocats «pour rappeler à certains avocats les règles qui régissent leur profession».
Selon Me Baboucar Cissé, avocat de l’Etat, les avocats de la défense veulent tout simplement gagner du temps car ils ne disposent pas encore de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao.
Le procès a redémarré après quelques minutes de suspension.