Le procès opposant les journalistes Boubacar Kambel Dieng de la Radio futurs médias (Rfm-privée) et Kara Thioune de la West africa democracy radio (Wadr) contre des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) de la Police se tient aujourd’hui. Mais pour ce jugement, les témoins à charge n’ont pas reçu de convocation pour leur comparution.
Par Mamadou S. GACKO
L’adjudant Lamdou Dione ainsi que les gardiens de la paix Moussa Coulibaly et Mbaye Diouf, tous des éléments de la Bip, qui ont été inculpés par le Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf, des délits de coups volontaires, d’actes de torture et d’entrave au libre exercice du journalisme, seront devant la barre aujourd’hui.
Cependant, le procès le plus attendu opposant les journalistes Boubacar Kambel Dieng de la radio privée Rfm et Karamako Thioune de la Wadr à ces éléments de la Bip sera entaché de beaucoup de bizarreries. En effet, les principaux témoins qui étaient présents au moment de cette agression sauvage contre les journalistes n’ont pas reçu de convocation. Les journalistes, Hyacinthe Diandy du journal Le Quotidien, Harouna Dème du quotidien Le Populaire et Bamba Kassé de l’Agence de presse sénégalaise (Aps), qui sont des témoins oculaires de cette barbarie, que nous avons joints par téléphone, ont tous confirmé que jusqu’à hier, à 24 heures de la tenue du procès, ils n’ont pas reçu leur convocation. «Je fais partie des rares personnes qui ont vu les bourreaux de ces deux journalistes», affirme Hyacinthe Diandy du journal Le Quotidien.
Mais ce qui est cocasse dans cette affaire, c’est que des convocations ont été envoyées aux reporters Salif Diallo de l’Aps, un témoin de moindre degré et à Abdoulaye Thiam du journal Sud Quotidien. «Effectivement, une citation à comparaître devant le tribunal demain (Ndlr : aujourd’hui) à 8h m’a été servie. J’avoue que je n’étais pas un témoin oculaire», affirme Abdoulaye Thiam, qui ajoute qu’il n’était pas préposé à être dans la zone mixte, le théâtre des opérations lors du match.
Pour rappel, les procédures de la tenue de ce procès ont connu beaucoup de tumultes. Le ministre de l’Intérieur d’alors, Bécaye Diop, qui avait tardé à signer une autorisation de poursuites judiciaires à l’encontre des policiers incriminés, l’a fait suite à une deuxième lettre de rappel faite par le ministre de la Justice d’alors, Me El hadj Amadou Sall. Laquelle lettre a fait réagir le président de la République qui, à son tour, a donné l’ordre au ministre d’Etat Bécaye Diop de signer l’acte tant attendu.
Le passage à tabac des journalistes s’était passé le 21 juin 2008, à la fin du match Sénégal-Liberia pour le compte des éliminatoires combinées du Mondial et de la Can 2010, dans la zone mixte du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.
lequotidien.sn
je suis desole mais y,aura jamais un vrai jugement , que les senegalais ne se laisse pas tromper , cest du TAF YEUNGUEUL c,est suite au rapport d,amnistie ..
noubliez pas que les faits se sont deroule ya presque deux ans , ca nexiste dans aucun etat dit de droit . ils seront juges et condamnes , puis seront liberes trois jours apres , vous verais ce que jai dit jajajajajjajajajca fait rire quoi billahi .