XALIMA NEWS: L’audience du procès de Karim Meissa et de ses co-prévenus a repris ce matin devant la Cour de Répression de l’Enrichissemrnt Illicite.
Dès l’entame, Me Madické Niang, au nom des avocats de M. Wade, a demandé la parole pour interroger la cour « M . le président, la défense de M. Karim Wade a été informée par la presse s’est déplacée au chevet de M. Bibo Bourgi pour l’interroger. Nous demandons à la cour de nous éclairer sur ce fait. Si ce fait est avéré, nous le dénonçons et le fustigeons ». Selon Me Niang cet acte ne respecte pas le code de procédureen cela qu’il n’y a aucune raison grave nécessitant ce transport. Ce même code dit que le prévenu peut être interrogé à son domicile ou à la maison d’arrêt où il est détenu mais ne parle nullement d’un hôpital. Et si le transport doit être organisé, les avocats des autres parties auraient dû en être informés et être invités à cet interrogatoire.
La cour a expliquéavoir respecté toutes les dispositions de l’article 403 du Code de procédure pénale qui dit « qu’en cas de maladie ou de raisons graves, le prévenu éventuellement assisté de ses avocats peut être interrogé à son domicile ou à la maison d’arrêt où il est détenu par un magistrat désigné par la cour et accompagné d’un greffier ». La cour a ajouté avoir bel bien informé les avocats de M. Ibrahim Abou Khalil di Bibo Bourgi par une décision argumentée. Toutefois ni le parquet spécial, ni la partie civile, ni les avocats des autres prevenus n’ont été informés parce que le code de procédure pénale ne le prévoit nulle part.
L’audience a repris son cours normal avec la poursuite de l’interrogatoire de M. Pierre Goudio Agboba.
XALIMA
Procès Karim Wade : « L’interrogatoire » de Bibo Bourgi énerve la défense.
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