Awa Moonaya Yanni plus connue sous le nom de Moona est une jeune femme qui a beaucoup de talent. Artiste-musicienne, un heureux hasard l’amène devant les écrans où elle arrive tant bien que mal à se faire un nom dans le milieu télévisuel. Actuellement, elle est chroniqueuse sur «Kenkéliba», l’émission matinale diffusée par la Radio télévision sénégalaise (Rts). Elle a du talent et du charme. Certains adoreraient que ses yeux globuleux se posent, ne serait-ce qu’une seule fois, dans l’orbite de leur visage. Ce qui frappe d’abord chez elle, ce sont ses yeux ronds qui ne cessent de se mouvoir, comme pour charmer. El, s’il arrive qu’elle vous gratifie du sourire, dont elle seule à le secret, vous ne résistez pas à vous attacher à Moona. Artiste avant d’être animatrice de télévision, cette charmante jeune femme que les téléspectateurs de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont découverte depuis quelque temps sur le petit écran après son bref passage à la 2stv, est née au Bénin, d’un père Sénégalais d’ethnie soninké, et d’une mère Franco-togolaise.
Au pays de la teranga, Moona ne se sent pas étrangère. Au contraire. «Je me sens à l’aise partout où je me trouve», confie-t-elle. Issue d’une famille de treize enfants, elle a grandi et étudié à Cotonou jusqu’à l’obtention de son Baccalauréat, avant de plier bagages pour venir au Sénégal, où elle s’est inscrite pour des études de Droit à l’Université Cheikh Anta Diop. «Mon arrivée au Sénégal est comme un retour à mes racines», estime Moona. Elle ne s’est pas trompée. La preuve, elle s’est vite intégrée à Dakar, grâce à ses contacts avec des structures de communication. Elle a frappé aux bonnes portes qui lui ont été ouvertes. Depuis lors, cette orpheline (sa maman est décédée en 1990 et son papa en 2007), qui reconnaît avoir été un enfant très timide, se surpasse et développe un potentiel qui l’a très vite projetée au devant des caméras. «Je ne parlais pas beaucoup avec les gens. Mais il paraît que j’étais une chipie. On m’a même donné un surnom cruel que je ne vais pas vous dire… C’est un oncle qui me l’a donné. Les initiales sont C.G», confie-t-elle avec un large sourire. Mais si, enfant, Moona a été une fille réservée et timide, aujourd’hui, c’est une jeune femme pleine d’humour qui dégage une certaine joie de vivre. Partout où elle passe, la chroniqueuse de Kenkéliba (l’émission matinale de la Rts) distille de la bonne humeur.
Avec son allure d’artiste-rappeur (elle fait du slam), Awa Moonaya Yanni, malgré son felling de «féministe extrémiste», est très fragile. «Quand les gens ressentent une chose une fois, moi je le ressens dix fois. Je suis quelqu’un de très fragile», avoue celle qui adolescente, aimait lire et jouer du piano. Au Sénégal, c’est la 2stv qui lui a donné sa première chance de devenir une animatrice vedette. Mais lorsque les responsables de la Rts lui ont proposé de se joindre à l’équipe de Kenkéliba, elle ne s’est pas fait prier. Certainement parce que le challenge était plus à la dimension de ses ambitions. Moona devient de facto l’animatrice de la rubrique show-biz sur ce plateau matinal qui rassemble «des animatrices de talent». Certes, son évolution dans le milieu de l’audiovisuel ne se passe pas sans difficultés. «Les gens me traitent d’acculturée. Ce qui est loin d’être le cas», regrette la jeune animatrice qui se défend : «Je suis pluriculturelle.»
Moona arbore plusieurs casquettes. Artiste-chanteuse, formatrice en Vih, chroniqueuse, elle est pleine d’ambitions. Comme chanteuse, elle s’est déjà fait un nom dans le milieu du rap, du slam. Membre du collectif Aura, (Artistes unis pour le rap africain), un club qui regroupait 17 artistes de 10 pays, elle a sorti en 2009 un album intitulé : A fleurs de mots. Son seul regret, c’est de n’avoir pas consacré beaucoup de temps à la réalisation de ce produit musical. «C’est un album que j’ai un peu négligé ; et je le regrette. Mais je vais le remettre d’actualité.» Mais cela est-il encore possible après qu’elle a découvert son nouveau talent d’animatrice ? Cette nouvelle carrière ne risque-t-elle pas de plomber sa jeune carrière d’artiste rappeuse ? «Non», répond d’emblée Moona qui affirme que la musique et elle, «c’est pour la vie». D’ailleurs, elle tente de convaincre : «Ce n’est pas la fin de ma carrière en tant que musicienne. Je promets de reprendre du poil de la bête, en sortant quelque chose sur le marché musical dans les prochains mois à venir. Car la musique, c’est toute ma vie, je ne peux pas arrêter la musique. Mon âme vit à travers elle.»
Formatrice sur les questions de Vih/Sida, Moona utilise surtout son talent d’artiste pour sensibiliser sur ces questions. Parmi les thèmes qu’elle aborde dans ses compositions, figure en bonne place la thématique du Sida. «C’est pour des intérêts personnels que certains s’impliquent et défendent certaines causes. Ce n’est pas mon cas. Je pense qu’aujourd’hui il faut s’arrêter et regarder les choses telles quelles sont. Aujourd’hui le Vih/Sida est en train de ronger la société africaine ; et pour avoir un pays développé, il faut que nous ayons une jeunesse saine. On ne peut pas se développer si la jeunesse n’a pas tous les moyens physiques, matériels, psychologiques pour décider et agir», explique celle qui se fait la voix des «voix du silence». Aujourd’hui plus que jamais, Moona s’imprègne et se préoccupe des personnes vivants avec le Vih. Elle ne rate pas l’occasion de défendre leur cause : «Quand tu es porteur du virus du Sida, on pense tout de suite que tu es mauvais. Alors que tu peux être une femme fidèle et attraper ce virus par le biais de ton mari qui te le ramène du dehors, ou vice-versa.» Passionnée de voyage, Moona aime découvrir les autres et apprendre. «J’aime surtout être en contact avec les enfants, les plus jeunes et leur parler», mentionne-t-elle, heureuse. Ce trait de caractère, ses amis le lui reconnaissent et la comparent d’ailleurs à «un papillon social».
moona j’adore, je l’estime et suis amoureux d’elle………en un mot elle me plait sans savoir si elle est mariee ou pas si oui son mari a mes excuses d’avance.