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Projet d’écriture de l’histoire générale du Sénégal : Les premiers exemplaires des 22 volumes disponibles en décembre 2015

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Le tableau de bord définitif du déroulement des travaux d’écriture de l’Histoire générale du Sénégal et l’échéancier sur toute la chaîne de production ont été validés par le Comité de pilotage. Il s’est réuni, ce weekend, pour faire le bilan du travail effectué depuis un an.
Le Comité de pilotage du projet d’écriture de l’Histoire générale du Sénégal vient de franchir un nouveau cap dans le processus d’élaboration de cette importante entreprise. Ses membres se sont rencontrés, ce weekend, pour dresser le bilan du travail déjà effectué. A l’issue de ce séminaire, le tableau de bord définitif du déroulement des travaux, commission par commission, a été calé et l’échéancier de l’organisation du travail sur toute la chaîne de production confectionné. Ainsi, il a été retenu que l’« Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours », comportera 22 volumes de 500 à 800 pages chacun. Elle couvrira toutes les périodes du passé du Sénégal depuis 350.000 ans de sorte à constituer un corpus de solides références culturelles et de savoirs.
Le projet prévoit, en outre, un dictionnaire sur les figures historiques, les lieux géographiques, les évènements culturels marquants de l’héritage commun des Sénégalais, une version abrégée, une version numérique, une version en langues nationales et d’autres documents et études utiles au patrimoine. La publication des volumes de ce « travail monumental », comme l’a qualifié le Pr Iba Der Thiam, coordonnateur général du projet, est planifiée au premier trimestre 2016 à la fin de l’année 2017. « Les premiers manuscrits seront déposés fin juin-début juillet de cette année et les premiers volumes devraient être prêts fin décembre 2015-début janvier 2016 », a-t-il précisé. Pour le respect strict de ce planning, le Comité de pilotage va désormais tenir, le premier mercredi de chaque mois, une réunion de contrôle des tâches et de définition des nouvelles missions.
Pour retracer l’Histoire du Sénégal, cinq commissions scientifiques ont été mises en place en se fondant sur une base chronologique.

Elhadji Ibrahima THIAM

Une œuvre collective d’une communauté intellectuelle de 570 personnalités
Le projet d’écriture de l’Histoire générale du Sénégal ambitionne de transcender, d’après le Pr Iba Der Thiam, « les querelles d’écoles pour prendre en charge toutes les problématiques humaines, économiques, politiques, sociales, culturelles, stratégiques, religieuses, etc. ». Dans cette perspective, il a déjà réussi à réunir à ce jour une communauté intellectuelle de 570 personnalités en service au Sénégal ou à l’étranger. Une communauté intellectuelle issue de toutes les traditions académiques, universitaires et culturelles en langue française, arabe ou anglaise qui structurent le Sénégal contemporain, selon le rapport du Pr Yoro Fall. C’est ainsi qu’on retrouve parmi cette communauté intellectuelle, outre les universitaires (historiens, géographes, philosophes, linguistes, sociologues, mathématiciens, physiciens, médecins, linguistes, littéraires, journalistes, etc.), des traditionnistes « dépositaires de la mémoire et de la sagesse populaire, des représentants de toutes les familles et confréries religieuses, des artistes et des musiciens ». L’implication de toutes ces composantes de la société sénégalaise et la prise en compte de toutes les sources existantes permettra, selon le coordonnateur du projet, d’avoir « une histoire du Sénégal totalement décolonisée visant à décomplexer le Sénégalais ». Pour le Pr Iba Der Thiam, l’Histoire générale du Sénégal « va doter nos écoles d’outils pédagogiques et didactiques qui lui font défaut depuis l’indépendance grâce à des programmes rénovés (…). Car il s’agit de former un citoyen conscient, pleinement engagé dans le développement du pays et de faire du Sénégal un Etat de droit, une terre d’accueil, de convivialité, du vivre ensemble harmonieux, la patrie des droits humains et de l’équité ».

Caution politique et financière de l’Etat

Initié en novembre 2013, le projet d’écriture de l’Histoire générale du Sénégal bénéficie de la caution politique de l’Etat. Il est entré dans sa phase opérationnelle grâce au soutien financier de la Ville de Dakar qui a mis à la disposition du Comité de pilotage un financement de 100 millions de FCfa. Par la suite, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a apporté au projet une dotation de 250 millions de FCfa. L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le Pr Saliou Ndiaye, avait octroyé une subvention de 10 millions de FCfa provenant de la Fondation de l’Ucad. L’année dernière, le président de la République, Macky Sall, avait offert la somme de 20 millions de FCfa pour l’organisation du premier séminaire de planification et de programmation. De son côté le ministère de la Culture a pris l’engagement de prendre en charge la totalité du coût de l’impression des 22 volumes.
Par ailleurs, le projet a bénéficié d’un siège sous la forme d’un bâtiment à trois niveaux mis à sa disposition par le directeur général du Patrimoine bâti de l’Etat.

lesoleil.sn

3 Commentaires

  1. La présence de la France est inévitable.
    Il faudrait entendre de la France pour vraiment acheminer les travaux à une vérité historique, car ce colonisateur est responsable de la destruction de l’histoire de mon pays ; je dirais le principal témoin de notre passe historique. Certains sujets ne sont pas du tout clair dans la tête des sénégalais ; la disparition de Mamadou lamine Drame, Cheikh Oumar, le massacre du camp de Thiaroye, des têtes de sénégalais exposées dans les musées français, le ré modélisation des confréries et du territoire national…
    Notre Histoire est Bourrée de Mensonges, surtout que le sud du pays à l’oubli ; je dirais que nos vrais Héros sont inconnus par nos enfants. Une histoire falsifiée d’une façon arbitraire par des hommes venus de nulle part: le blanc colonisateur, le griot égaré, et le complexé élu ou riche à la recherche d’une nouvelle identité plus noble.
    L’histoire joue un rôle très important dans un pays. Par cette discipline, les peuples et les nations s’identifient. Malheureusement, l’histoire du Sénégal est teintée de mensonges, juste pour glorifier certaines grandes familles et des hommes de fortune. Plus pur dans la partie religieuse, nous trouvons du même maquillage; exemple l’intégration de l’Islam et l’origine des confréries.
    Le théâtre de classe est devenu un grand business pour les griots de classe ou de fortune ; le certains de ces animateurs de cérémonies traditionnelles gagnent mieux qu’un professeur d’université ou le docteur du quartier ; rien que la ruse et les mensonges… Plusieurs de ces malades se sentent inconfortables avec leur origine, ils essaient de forcer une nouvelle identité, Ils arrivent à prendre femmes dans les familles célèbres, pour une renaissance plus digne ou noble.
    Ces retardés mentaux dépensent d’énormes sommes d’argent pour des chansons inutiles dans les boites de nuits ou cérémonies traditionnelles ; par leur grâce beaucoup de musiciens sont intégrés dans la liste des milliardaires du pays.
    Prêt pour la Révolution des Mentalités et la Refondation Nationale.
    Prêt pour l’Unité fédérale et Révolutionnaire des Etats d’Afrique.
    Osman NYC USA.
    [email protected]

  2. « L’histoire générale du Sénégal des origines à nos jours » est né d’une idée du professeur Iba Der Thiam, en 2013.  » NON !!!!! avec des preuves je peux vous démonter que cette idée a été proposée plusieurs fois ici a Seneweb ET AILLEURS par MOI MÊME VOUS TROUVEREZ TRACE HISTORIQUE DANS VOS ARCHIVES DE 20011 20012 OU DANS MON COMPTE FACEBOOK CELA FAIT AUSSI PARTI DE L’ HISTOIRE pour une verite historique MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION. CEPENDANT JE TIENS A FAIRE RESPECTER MA DIGNITÉ DE CITOYEN SANS ALLER JUSQU’À ETRE MEMBRE DE L’ASSOCIATION .(de la protection des fous du Sénégal) IL Y A DES PRÉCÉDENTS….!!!! POUR LE PRINCIPE ET UN SENTIMENT DE (rebut) RESSENTI QUE MON HONNEUR RÉCLAME RECONNAISSANCE.PUISQUE DÉJÀ QUE MONSIEUR TOUNKARA RÉCLAMAIT ETRE L’INITIATEUR DE CETTE IDÉE DERNIÈREMENT.. EN VÉRITÉ C’EST APRES UN COMMENTAIRE QUE J AVAIS FAIT A(carrapide)SUR UNE DE CES EMISSIONS (que l’on peut facilement vérifier) ET QUE JE PROPOSAIS ENCORE L’IDÉE QUE: UNE RÉDACTION DE NOTRE HISTOIRE FERAIT « CIMENT » A NOTRE COHÉSION….. A ÉGALE DIGNITÉ JE RÉCLAME LA PATERNITÉ DE L IDÉE !!!! MÊME QUE JE PROPOSAIT QUE LE PROFESSEUR le Pr Iba Der Thiam,ÉTAIT LE MIEUX INDIQUE A DIRIGER ET IMPULSER CETTE(base commune qui est notre HISTOIRE..)PUISQUE GRAND INTELLECTUEL DOUBLÉ DE, L’HONORABILITÉ DÉPUTÉ RESPECTE ET RECONNU….. DONC ! A CHACUN SON histoire ET ENCORE…. MERCI.

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