Trouver des mécanismes dynamiques de financement de l’action médico-sanitaire et sociale de l’Ipres et, corrélativement, promouvoir la contribution des allocataires à l’effort visant à améliorer la qualité de leur prise en charge médico-sociale. Tel est le but de la journée de réflexion consacrée à la prise en charge médico-sociale des retraités et de leurs familles que l’Union nationale des associations de retraités du Sénégal, en collaboration avec l’Ipres, a diligentée hier, mercredi 4 août, à Dakar.
Dakar a abrité hier, mercredi 4 août, une journée de réflexion axée sur le thème « Contribution des retraités à la prise en charge complémentaire de l’action sanitaire et sociale ». Diligenté par l’Union nationale des associations de retraités du Sénégal (Unar), en partenariat avec l’Ipres, l’atelier se fixait pour objectif de débusquer les voies et moyens les pus efficaces de venir en appoint aux efforts de l’Ipres dans le domaine de la couverture médicale et sociale des retraités.
En termes de fonds additionnels au financement de l’action sanitaire et médico-sociale et corrélativement, de promotion de la contribution des allocataires au processus d’amélioration de leur prise en charge. Toutes choses qui feront dire à Aimée Corréa de l’Unar que « notre conviction, nous les représentants de retraités, à travers l’étendue du pays est de promouvoir une nouvelle approche de notre protection sanitaire et sociale.
D’où notre volonté d’apporter notre contribution, si modeste soit-elle, à la mise en œuvre de fonds additionnels indispensables à la pérennisation de la politique médico-sociale ». Pour le Directeur général de l’Ipres, la problématique de la prise en charge médicale des allocataires des régimes de l’Ipres a été, de tout temps, au centre des préoccupations des organes de gestion et d’administration de l’institution qui ont très tôt compris le caractère essentiel des questions de santé pour les personnes du 3ème âge.
Pour autant, a-t-il fait remarquer, « les efforts de l’Ipres ont toujours été articulés, en vue de l’atteinte d’un objectif majeur, à savoir : permettre à ces retraités de bien vieillir dans un environnement familial sain ». Et cet engagement s’est traduit, précisera-t-il, par différents mécanismes dont « la revalorisation des pensions, la mise en œuvre d’un centre médico-social de référence, tant par la qualité de son plateau technique que par la compétence de son personnel ». Abondant dans la même dynamique, le Pca de l’Ipres, Mody Guiro, a salué la justesse de l’organisation de l’atelier avant de mettre l’accent sur les multiples actions mises en route par l’institution pour doper la prise en charge des allocataires au Sénégal. Et d’annoncer, dans la foulée, que ces efforts vont se concrétiser par le relèvement du plateau technique de la couverture médico-sociale des retraités dans les antennes régionales dont Thiès, Saint-Louis et Kaolack.
Présidant l’ouverture de l’atelier, le représentant du ministre du Travail et des organisations professionnelles, s’est félicité pour sa part de la pertinence de la thématique soulevée par la journée de réflexion de l’Unar. D’autant, a-t-il précisé, que l’objectif de l’atelier résume les deux problématiques auxquelles sont confrontés tous les systèmes modernes de sécurité sociale : le financement et la qualité des prestations. Et de souhaiter que les résultats de la journée d’étude puissent servir de canevas aux grands chantiers en cours, à l’instar de l’élaboration d’un code unique de sécurité sociale, de la conception d’une politique sectorielle de protection sociale, voire de la mise en place d’un régime de sécurité sociale des travailleurs indépendants.
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