Dans le cadre du développement de la filière horticole, le port de Dakar en collaboration avec la Stratégie de croissance accélérée vient d’accorder des faveurs tarifaires aux acteurs du secteur. En plus de cette baisse de tarif, la direction du port a annoncé un accompagnement du secteur, en apportant des réponses concrètes aux contraintes du secteur. Parmi les solutions ; il y’a la construction d’un terminal fruitier et la réalisation de la plateforme logistique pour résoudre les problèmes de stockage. Les autorités du port ont reçu et fait visiter la plateforme portuaire aux acteurs de la filière, sous l’égide de la Stratégie de croissance accélérée.
Le port autonome de Dakar vient d’accorder une baisse de 50% sur les tarifs à l’exportation des produits horticoles. Cette mesure entre dans le cadre de la promotion des exportations de produits horticoles, sous l’égide de la sous-grappe des produits horticoles de la stratégie de croissance accélérée (SCA). C’est en présence d’une délégation des acteurs du secteur accompagnée de Ibrahima Wade que Bara Sady a annoncé la mesure. En plus de cette mesure, les contraintes logistiques que connaît le secteur ont été, également, évoquées au cours de cette rencontre suivie d’une visite des installations du port. Ainsi des rencontres techniques entre les acteurs du secteur ont été organisées, pour leur apporter des solutions concrètes. Comme perspective, le directeur du port a annoncé la réalisation d’un terminal fruitier, une infrastructure qui « permettra de booster les exportations de produits horticoles et régler les problèmes d’empotage et de fumigation soulevés par les acteurs ».
Dans la même veine, le port annonce le développement de nombreuses nouvelles lignes vers le Brésil, les Usa et le développement des relations commerciales avec l’Europe afin d’augmenter le volume du trafic dans ces différentes destinations. Toute une série de mesures qui pourront faire passer les exportations, situées aujourd’hui entre 30.000 et 35.000 tonnes à 50.000 tonnes en 2012 et 75.000 tonnes en 2015, selon Ibrahima Wade secrétaire permanent de la SCA. Une ambition du contenue dans le plan Hort 2015. Mais cela nécessite l’évacuation de certaines contraintes notamment celles liées au transport et au stockage, en particulier sur la voie maritime.
Une voie, aujourd’hui privilégiée par les acteurs de la filière horticole. Mais en plus de ces contraintes logistiques, le secteur souffre d’un déficit d’organisation. En vue de lever cet obstacle, un processus d’interprofessionalisation a été initié avec les privés. C’est dans cette perspective que s’inscrit la fédération des acteurs en gestation et qui sera installée les 26 et 27 octobre prochain. Il s’agira d’apporter une organisation et une structuration dans cette sous-grappe de la grappe agro industrie de la Sca.
Les acteurs de la filière ont salué les mesures annoncées par la direction du port. Un port que les acteurs considèrent comme « un maillon principal de leur activité, dans un contexte d’offre de transport limitée ». C’est pourquoi ce partenariat avec le port peut être un maillon important pour « continuer la chaîne de valeur », notamment avec la résolution des trois composantes essentielles que sont la ventilation, l’humidité et la température. Des difficultés qui pourront être résolues avec le fonctionnement de la plateforme logistique du port. Une plateforme bâtie sur 21 Hectares avec 3 hangars d’une contenance de 50.000t de céréales.
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