Jean Claude Marut a lancé ce mercredi son livre intitulé: Le conflit de Casamance: ce que disent les armes.
Un livre de 420 pages écrit dans un style très simple qui tire à la lumière du jour les différentes facettes des acteurs, les tenants et les aboutissants d’un des plus vieux conflits de l’Afrique subsaharienne.
C’est une première synthèse du conflit casamançais; un ouvrage d’actualité qui tient compte des récents événements survenus en Guinée Bissau, la reprise des hostilités depuis août dernier dans le secteur de Diabir et dans le Blouf.
C’est un travail de dé-construction et de reconstruction dans une démarche géopolitique. Pour ne pas tomber dans le piège de ceux pourraient penser que la démarche est historique l’auteur répond:
« je ne suis pas un historien donc je ne fais pas l’histoire du conflit. J’ai simplement essayé de comprendre, en posant trois questions simples: pourquoi et comment la rébellion a-t-elle émergée; pourquoi a-t-elle sans doute perdu et enfin, pourquoi l’Etat sénégalais n’a-t-il pas pour autant gagné cette guerre ».
Le problème de cette crise demeure dans le fait qu’elle soit un conflit extrêmement conplexe.
L’auteur s’en explique dans les cinq parties que comprend ce livre dont le titre est prêté à l’Abbé Nazaire Diatta qui, parlant de la reprise d
