XALIMA NEWS – Les réactions pleuvent après la confirmation du putsch au Burkina Faso. Les pays et les organisations membres du Groupe international de soutien et d’accompagnement pour la transition au Burkina-Faso (Gisat-Bf) , sous la co-présidence de la Cedeao, l’Union africaine et l’Onu, « condamnent avec la plus grande fermeté le coup d’Etat perpétré par des éléments des forces de défense et de sécurité Burkinabè » et rappellent « le principe de zéro tolérance aux prises de pouvoir par la force ». Le Gisat-Bf « rejette l’interruption du processus démocratique et exige la libération des otages détenus depuis le 16 septembre ». Réaffirmant « son plein soutien à la Transition en cette période cruciale pour l’avenir du Burkina Faso », le Gisat-Bf « met en garde les auteurs du putsch, qu’ils seront tenus responsables de leurs actes et de toutes les conséquences de ce coup de force ».
Les Etats-Unis ont aussi condamné les « récents agissements des éléments de la Garde présidentielle au Burkina Faso ». John Kirby, porte-parole département d’Etat a souligné que « les Etats-Unis sont très préoccupés par les évènements en cours au Burkina Faso » et a appelé à « une libération immédiate du Président Kafando, du Premier ministre Zida et de tous les autres membres du gouvernement qui sont détenus ». Kirby a réitéré que « les Etats-Unis condamnent fermement toute tentative de prendre le pouvoir par des moyens extra constitutionnels ou de résoudre des désaccords politiques en faisant usage de la force ». C’est pourquoi les Usa appellent à « une cessation immédiate de la violence » et exhortent « les militaires impliqués à retourner à leur mission première ». L’administration Obama ne manque pas de réaffirmer son « ferme soutien à ce que le gouvernement civil de Transition puisse continuer son travail de préparation d’élections libres, justes et crédibles le 11 octobre ».
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